L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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Sobriété énergétique

zoom sur les éco-gestes

La Ville n’a pas attendu la crise pour revoir sa dépendance aux énergies fossiles. Alors qu’un plan de sobriété énergétique sera dévoilé ce mois-ci pour parer aux difficultés annoncées cet hiver, la Ville a déjà mis en œuvre des améliorations de la performance de ses bâtiments.

La Ville de Nîmes a passé un contrat d’achat d’électricité à prix fixe fin 2021 pour 2 ans, ce qui la protège de la hausse actuelle des prix sur l’électricité jusqu’en 2024. Un renouvellement à cette date pourrait engager une augmentation de 400 % des prix. Soit un passage de 4,8 M€ à 18,5 M €, en fonction de la conjoncture.
Concernant le gaz, les négociations sont en cours avec les fournisseurs. La ville a installé de nombreuses chaudières plus économes ces dernières années, ce qui limite l’impact des hausses tarifaires. Le chauffage urbain, composé pour plus de la moitié par les calories produites par l’incinérateur de déchets, permet de son côté d’amortir la crise et reste un des chauffages urbains les moins chers de France.
En résumé, alors que, en 2021, le coût énergétique des bâtiments pour Nîmes était de 3,5 M€, il pourrait être multiplié par 7 en 2024 si l’on suit les évolutions actuelles.

Rénovation thermique : des marchés pilotes depuis 2014

La Ville a procédé à la rénovation de 13 bâtiments grâce à une méthodologie d’objectifs de performance énergétique : le prestataire chargé de travaux devait obtenir une économie d’énergie d’environ 40 %, charge à lui de définir le bouquet de travaux le plus adéquat pour chaque bâtiment.

La Ville de Nîmes a passé un contrat d’achat d’électricité à prix fixe fin 2021 pour 2 ans, ce qui la protège de la hausse actuelle des prix sur l’électricité jusqu’en 2024. Un renouvellement à cette date pourrait engager une augmentation de 400 % des prix. Soit un passage de 4,8 M€ à 18,5 M €, en fonction de la conjoncture.
Concernant le gaz, les négociations sont en cours avec les fournisseurs. La ville a installé de nombreuses chaudières plus économes ces dernières années, ce qui limite l’impact des hausses tarifaires. Le chauffage urbain, composé pour plus de la moitié par les calories produites par l’incinérateur de déchets, permet de son côté d’amortir la crise et reste un des chauffages urbains les moins chers de France.
En résumé, alors que, en 2021, le coût énergétique des bâtiments pour Nîmes était de 3,5 M€, il pourrait être multiplié par 7 en 2024 si l’on suit les évolutions actuelles.

Rénovation thermique : des marchés pilotes depuis 2014

La Ville a procédé à la rénovation de 13 bâtiments grâce à une méthodologie d’objectifs de performance énergétique : le prestataire chargé de travaux devait obtenir une économie d’énergie d’environ 40 %, charge à lui de définir le bouquet de travaux le plus adéquat pour chaque bâtiment. Son contrat intégrant l’exploitation, il a un objectif de résultat et doit mettre en place des actions correctives si nécessaire. Considérés comme très énergivores, Carré d’Art, Pablo Neruda et le Musée des Beaux-Arts ont été traités, suivis de 10 équipements dont 8 écoles, une crèche et le centre social Simone Veil. Le dernier chantier, celui de l’école de la Gazelle, se termine ce mois-ci. Ces opérations permettent aujourd’hui une économie annuelle de près de 200 000 €. Autre exemple, le site des services techniques de la rue Bompard connaît actuellement une campagne de rénovation thermique pour un gain de 45 % d’énergie.

Nouvelles constructions labellisées durables

Du pôle Jean d’Ormesson, intégrant une toiture photovoltaïque,au Musée de la Romanité ou au futur Palais des Congrès, utilisant la géothermie, en passant par le chauffage urbain, la maternelle Jean Carrière ou celle de Kergomard, l’école la plus vertueuse de la ville, la part des énergies renouvelables et la prise en compte de l’éco-construction s’accroît chaque année dans la gestion bâtimentaire nîmoise.

Une gestion à distance et un contrôle des fluides

Une plateforme énergie permet de suivre en direct le volume des consommations et l’analyse des factures. Des énergéticiens sont chargés de cette analyse.
Son contrat intégrant l’exploitation, il a un objectif de résultat et doit mettre en place des actions correctives si nécessaire. Considérés comme très énergivores, Carré d’Art, Pablo Neruda et le Musée des Beaux-Arts ont été traités, suivis de 10 équipements dont 8 écoles, une crèche et le centre social Simone Veil.
Le dernier chantier, celui de l’école de la Gazelle, se termine ce mois-ci. Ces opérations permettent aujourd’hui une économie annuelle de près de 200 000 €. Autre exemple, le site des services techniques de la rue Bompard connaît actuellement une campagne de rénovation thermique pour un gain de 45 % d’énergie.

Nouvelles constructions labellisées durables

Du pôle Jean d’Ormesson, intégrant une toiture photovoltaïque, au Musée de la Romanité ou au futur Palais des Congrès, utilisant la géothermie, en passant par le chauffage urbain, la maternelle Jean Carrière ou celle de Kergomard, l’école la plus vertueuse de la ville, la part des énergies renouvelables et la prise en compte de l’éco-construction s’accroît chaque année dans la gestion bâtimentaire nîmoise.

Une gestion à distance et un contrôle des fluides

Une plateforme énergie permet de suivre en direct le volume des consommations et l’analyse des factures. Des énergéticiens sont chargés de cette analyse.

PATINOIRE ÉPHÉMÈRE :
ABSENTE POUR LES FÊTES DE NOËL

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« Avec les températures plus clémentes de ces dernières années, le symbole d’une patinoire de plein air pose réellement la question de la responsabilité de la Ville dans le signal qu’elle envoie, notamment auprès des plus jeunes », explique Frédéric Pastor, Adjoint délégué aux Festivités. Pour mémoire, une patinoire couverte, équipement récent et peu énergivore, accueille le public sur les installations sportives de Marcel Rouvière.

Pascale Venturini,

Adjointe déléguée à l’Environnement et à la Transition Écologique, aux Énergies Renouvelables et au Chauffage Urbain.

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Que pensez-vous des conseils de l’État aux communes pour réduire leur consommation d’énergie ?

La Ville de Nîmes contrôle ses dépenses depuis longtemps, même si le renouvellement de marchés de fournitures peut les fragiliser compte tenu du poids de l’inflation. Cela fait quelques années que les conseils de bon sens prodigués aujourd’hui par l’État dans la limitation du chauffage, du rafraîchissement, la gestion des périodes d’inoccupation et le pilotage à distance des installations sont mis en application par la Ville. Le plan de rénovation thermique des bâtiments permet également de solutionner les problèmes d’inconfort des usagers et de dynamiser les façades souvent vieillissantes du patrimoine visé.

Les éco-gestes, est-ce que cela va suffire ?

La Ville accentue par ailleurs le développement de son parc en photovoltaïque et poursuit son travail de labellisation (Label Éco Réseau, Bâtiments Durables Occitanie…) en matière de réduction des consommations énergétiques. Elle projette d’ailleurs de réduire de 40 % la consommation de l’ensemble de ses bâtiments de plus de 1000 m2 d’ici 2030 pour se conformer aux exigences des réglementations RTRénovation et RE2020.

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