L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Du 23 novembre au 2 décembre, la Ville de Nîmes participe à la Semaine du Japon en Occitanie organisée pour la première fois par la Région. L’occasion de mettre en lumière des œuvres rares qu’elle détient dans les collections de ses musées et bibliothèque, tels qu’un tableau de Tsugouharou Foujita ou aussi le « manga IV » d’Hokusai Katsushika.

Parce qu’elle conserve dans ses équipements culturels des joyaux de la culture japonaise, c’est tout naturellement que la Ville de Nîmes prend part à cet événement. Expositions, ateliers, projections, conférence sont au programme. Une initiative de l’association Yujo ( qui signifie « amitié » en japonais), sous l’égide de la Région Occitanie, l’Ambassade du Japon et le Consulat Général du Japon à Marseille et en partenariat avec de la Fondation Groupe Dépêche.

Chasser les esprits en famille

Le début de cette semaine est marqué par le premier atelier ce mercredi 23 novembre à 14h30 au Musée des Beaux-Arts. En famille, débusquez les petits esprits du folklore japonais, des Kawaii et des Yokai, dans les paysages peints des collections. Un atelier « Nature morte et Ikebana » est également organisé le 26 novembre à 10h30.

Redécouvrir l’œuvre de Foujita

A partir du vendredi 25 novembre, à 17h vous découvrirez, au milieu de bouquets japonais « Ikebana », l’une des pièces maitresses du musée des Beaux-Arts, le « nu allongé » de Tsugouharou Foujita. Ce tableau, réalisé en 1922 au pinceau a été fait sans dessin préparatoire, ce qui montre la grande maitrise du célèbre peintre japonais. Cette œuvre a été achetée au salon d’automne à Paris par le collectionneur nîmois Gaston Bouzanquet, qui la donnera au musée en 1924.

Admirer les croquis originaux d’Hokusai

La deuxième attraction de cette semaine du Japon est la présentation au Musée des Beaux-Arts d’un carnet de mangas, des croquis pris sur le vif qui appartenait à Hokusai Katsushika, « l’homme aux 10 000 dessins », ainsi que d’autres pièces relatives à la gravure japonaise. Ce carnet a été acquis au 19e siècle par le collectionneur nîmois Charles Liotard. L’ouvrage fait partie du fonds précieux des réserves de la bibliothèque Carré d’Art. Tout comme la copie manuscrite de Babylone du « mage » Sâr Peladan auteur ésotérique du XIXe dont la couverture peinte est signée Utagawa Kunisada alias Utagawa Toyokuni III . Un grand peintre populaire d’Ukiyo-e du 19e.

Au Muséum

Au Museum de Nîmes, du 25 novembre au 2 décembre, vous pourrez observer des objets japonais datant de la préhistoire jusqu’au 19e siècle, qui proviennent notamment de la collection du Nîmois Paul Ramel. Une vitrine sera installée et seront exposés un katana, célèbre sabre nippon, mais aussi des porcelaines japonaises.

Conférences et projections

Pour aller plus loin, vous pourrez assister à une conférence au Musée de la Romanité sur la spécificité de l’architecture japonaise intuitulée « L’architecture qui a créé le monde de demain » par IIDA Yoshiiko, architecte et professeur d’architecture. Cette conférence se déroulera le vendredi 2 décembre à 18h. Cette conférence sera gratuite et sans réservation. Sans oublier des projections au cinéma Le Sémaphore, le jeudi 1er décembre, proposées par l’association Association des Amis du Musée d’Art Contemporain (AAMAC) :

  • « Cinq femmes autour d’Utamaro » à 18h30 et le dimanche 4 décembre, de Kenji Mizogushi , une biographie d’Utamaro Kitagawa, maître des estampes au 18e
  • « Akeiji, le souffle de la montagne », documentaire sur le calligraphe maître de sabre à 11h.

Plus d’informations et planning complet
sur nimes.fr & semainejaponoccitanie.fr

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