L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Jusqu’au 26 novembre le Théâtre de Nîmes dévoile le travail du photographe Christophe Loiseau autour des œuvres du Caravage et élaboré avec les résidents de la structure sociale « La pension de famille lumière et vie » de Nîmes.  

Depuis un an, le réputé photographe Christophe Loiseau immortalise les résidents de « La pension de famille lumière et vie » (située impasse Château Silhol à Nîmes) façon « Caravage ». Le principe : au cours d’ateliers et de prises de vue menés par le photographe, les participants se sont inspirés de célèbres tableaux du peintre Italien, Michelangelo Merisi da Caravaggio (1571-1610), pour inventer de nouvelles images. Une partie du travail est dévoilée dans l’exposition baptisée « Hors champs de la lumière », visible jusqu’au samedi 26 novembre au théâtre de Nîmes.
Une expo qui a le soutien du Fonds de dotation Chœur à l’ouvrage, du Théâtre de Nîmes, de la Société Protestante des Amis des Pauvres, de la Fondation Abbé Pierre, des Bibliothèques de la Ville de Nîmes et du Ministère de la Culture.

Le tableau « Garçon mordu par un lézard » du Caravage revisité par le photographe Christophe Loiseau. Une photo exposée au théâtre de Nîmes.

Bloc de glace

« La pension de famille de Nîmes est une structure sociale du réseau Fondation Abbé Pierre et regroupe des locataires qui ont connu une période de précarité, d’isolement », explique Adèle Brouard chargée des relations avec le public au théâtre de Nîmes. Une quinzaine de locataires de la pension et une quinzaine de personnes issues de tous horizons ont participé aux ateliers. Résultat, six grandes photos, qu’on croirait issues des ateliers du Caravage, s’exposent dans le hall et le bar du théâtre de Nîmes. « Pour donner cet aspect de tableau à ses photos, Christophe Loiseau a fait un travail fou de post-production. Il a tiré ses clichés qu’il a ensuite mis devant des blocs de glace de quatre centimètres d’épaisseur et sur lequel il a jeté des pigments de couleur. Le résultat est unique », continue Adèle Brouard du théâtre de Nîmes.

Au centre le photographe Christophe Loiseau lors d’un de ses ateliers.

Le travail de Christophe Loiseau est visible jusqu’au 26 novembre au théâtre de Nîmes mais pourrait aussi donner lieu à une plus grande exposition l’année prochaine.

D’autres photos de Christophe Loiseau visibles au bar du Théâtre de Nîmes jusqu’au 26 novembre. (Prise de vue par Sandy Korzekwa).

 

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