DOSSIER
Rentrée étudiante : les nouveautés
Des campus universitaires en pleine croissance
Nîmes prend soin de ses étudiants
Rentrée étudiante : les nouveautés
Avec 15 000 étudiants accueillis chaque année, Nîmes s’affirme comme un territoire d’attractivité pour la diversité et la qualité de son enseignement supérieur. La ville ne manque pas d’atouts pour séduire ce public au budget limité soucieux de sa qualité de vie. Cette rentrée, riche en nouveautés en termes d’infrastructures et de formations, ne fait pas exception.
Une dynamique de développement
30 % d’étudiants en plus en 10 ans, 1 Nîmois sur 10 est étudiant : il y a clairement une dynamique qui pousse les jeunes à étudier à Nîmes. Le développement de formations innovantes ou de niche, à travers la constitution de plusieurs campus, en est l’une des raisons. S’y ajoute le coût de la vie parmi les plus attractifs de France pour les étudiants, qu’il s’agisse du logement, ou des déplacements, et qui place Nîmes loin devant Montpellier, Aix-Marseille ou encore Avignon. D’ailleurs, une majorité des étudiants nîmois sont boursiers. Le panel important de possibilités de formations post-bac, qui comprend une offre important de BTS et classes préparatoires reconnues, satisfait de nombreuses familles habitant le territoire. 55 % des étudiants nîmois ont en effet opté pour la proximité et vivent toujours chez leurs parents. Cela permet une transition en douceur vers l’autonomie et constitue sans aucun doute un cadre privilégié pour étudier dans de bonnes conditions.
364
formations
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14 700
étudiants (hors école de police)
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1
étudiant pour 10 habitants
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11e et 10e
ville la moins chère de France
pour se loger et se déplacer
(classement UNEF 08/2022)
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Des campus universitaires en pleine croissance
L’offre de formation et d’équipements ne cesse de s’étoffer pour accueillir dans les meilleures conditions des étudiants toujours plus nombreux.
Campus santé
Sur le site du CHU Carémeau, de nouveaux bâtiments ont vu le jour en 2021, dont l’inauguration a été différée à cette rentrée :
L’extension de faculté de médecine,
qui peut accueillir dans de meilleures conditions ses 2 500 élèves (contre 1 770 il y a 10 ans), avec un bâtiment de 1 450 m2 comportant 9 nouvelles salles de cours, un amphithéâtre et une cafétéria. En septembre 2022, l’organisation des espaces a été revue. Un centre de simulation de 1 000 m2 avec bloc opératoire, salle d’urgence, d’accouchement, de pédiatrie, de réanimation avec mannequins haute fidélité et salles de debriefing a été aménagé.
L’Institut de Formation aux Métiers de la Santé offre de nouvelles formations et spécialités dans un bâtiment moderne équipé de technologies innovantes. Il accueille l’école d’infirmières, qui a quitté son site historique rue Kléber. Ici sont formés près de 500 infirmiers par an, 130 aides-soignants, 30 auxiliaires de puériculture et 20 puéricultrices. S’y ajoutent les 40 infirmiers anesthésistes et de bloc opératoire, deux nouvelles formations ouvertes cette rentrée. Plateforme de simulation, bibliothèque avec postes numériques, espaces détente, équipement numérique dans toutes les salles en font un lieu d’apprentissage moderne connecté à ses deux antennes d’Uzès et du Vigan. L’IFMS accueille également le Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence et le Centre de Formation d’Assistant de Régulation Médicale, qui forme de futurs opérateurs téléphoniques du SAMU, deux structures pivot du sud de la France.
Campus connecté Vauban-Carmes
L’ESBAN INTÈGRE PARCOURSUP
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L’École des Beaux-Arts de Nîmes, financée par la Ville, va connaître une meilleure visibilité avec son arrivée sur la plateforme Parcoursup, même si les quelque 120 étudiants accueillis devront toujours se plier au concours d’entrée. Celle-ci sera également amplifiée par la requalification de l’Espace Création prévue pour la rentrée 2024. En attendant, l’ESBAN prend soin de ses étudiants auxquels elle offre la télémédecine et des séances de psychologie.
Campus de Saint-Césaire
Deux cheminements sécurisés ont été aménagés cet été par la Ville de Nîmes, en partenariat avec Nîmes Métropole et la Région. Partant de la station T2 Campus jusqu’aux nouveaux bâtiments du CROUS et restaurant universitaire, le premier constitue un sentier confortable, éclairé et revêtu d’un enrobé d’origine végétale, accompagné de rigoles d’eau pluviale et de bassins d’infiltration. Le deuxième, en béton désactivé, conduit à l’IUT et aux lycées Gaston Darboux et Jules Raimu. Des plantations cet automne complèteront l’opération qui se chiffre à 200 000 €.
L’IUT touche au BUT
Commencés l’année dernière, le Bachelor Universitaire de Technologie et les parcours associés accueillent désormais leurs premiers étudiants de deuxième année. Mi-novembre, l’IUT accueille un nouveau directeur : Moulay Said El Youssoufi remplacera Jean-Francois Dubé. À noter également qu’un espace de vie étudiante est en cours d’aménagement.
Hoche : bientôt plus grand
Frédéric Escojido,
Conseiller délégué à l’Enseignement supérieur, à l’université et à la ville connectée
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Accueillir autant d’étudiants sur son territoire, est-ce un plus pour la Ville ?
C’est une formidable chance de voir le nombre d’étudiants et de formations enregistrer une croissance aussi soutenue. C’est un levier essentiel pour l’attractivité de Nîmes et un vivier potentiel de compétences pour son économie, qui irradie tous les secteurs d’activité : santé, sport, culture, social… Au-delà des étudiants issus du territoire, près de la moitié proviennent d’autres horizons, attirés par des formations spécifiques rares.
Comment la Ville participe-t-elle à cette dynamique ?
Elle facilite les projets d’infrastructures et de fonctionnement, en cédant des terrains ou en subventionnant les établissements. Elle prend en compte le public étudiant, qui est boursier pour moitié, de manière transversale dans tous ses champs d’intervention. Il s’agit de faciliter son insertion dans la cité et de favoriser son bien-être (offre culturelle, sportive, événements, emploi, aide sociale) à travers des partenariats avec les établissements et des actions ciblées concrètes.
Nîmes prend soin de ses étudiants
Soucieuse de resserrer les liens avec le monde universitaire et de soutenir la vie étudiante, la Ville déploie de nombreux services et coups de pouce.
Aux côtés des étudiants
Loc’études
POUR EN SAVOIR PLUS
nimes.fr/appli nimes
pascale.colombani@ville-nimes.fr
04 66 27 76 85
Histoire médiévale du Gard : 1 000 € de récompense
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La Société d’Histoire de Nîmes et du Gard (SHNG), présidée par Sylvain Olivier, maître de conférences en histoire moderne à Unîmes, va offrir un prix de 1 000 € à des étudiants en master ou doctorat qui travaillent sur l’histoire médiévale du Gard. Cette récompense est permise par des fonds provenant de l’Association Guillaume de Nogaret qui a été dissoute en 2019. Ce projet tenait à cœur à son président, Bernard Moreau, décédé le 4 juillet 2020, et c’est en son honneur que ce prix porte son nom.
Plus d’infos : shmcng@gmail.com
Job’études
La Ville de Nîmes pense en premier à ses étudiants lorsqu’elle a besoin de renforts ponctuels. Centre de vaccination durant la crise sanitaire du Coronavirus, emplois d’été dans ses services (festivités, CCAS) et surtout vacations dans les écoles pour la surveillance des cantines. De plus, elle oriente les jeunes dans leur recherche et recense toutes les bonnes adresses en la matière. « Même si je vis encore chez mon père, j’ai besoin de travailler à côté, ce qui n’est pas toujours facile à concilier. Grâce au service jeunesse, j’ai pu être animateur dans les écoles nîmoises, être serveur aux Tables de la Fontaine et, depuis cet automne, je fais des extras au Théâtre de Nîmes. C’est un service vraiment avantageux et accessible. » Théo, étudiant en droit à Unîmes.
POUR EN SAVOIR PLUS
nimes.fr/appli nimes
thomas.gilles@ville-nimes.fr
06 87 21 50 04
Un soutien pour les soirées et les budgets projet
Rémi Boissel, vice-président Étudiant de l’université.
Job’études
La Ville de Nîmes pense en premier à ses étudiants lorsqu’elle a besoin de renforts ponctuels. Centre de vaccination durant la crise sanitaire du Coronavirus, emplois d’été dans ses services (festivités, CCAS) et surtout vacations dans les écoles pour la surveillance des cantines. De plus, elle oriente les jeunes dans leur recherche et recense toutes les bonnes adresses en la matière. « Même si je vis encore chez mon père, j’ai besoin de travailler à côté, ce qui n’est pas toujours facile à concilier. Grâce au service jeunesse, j’ai pu être animateur dans les écoles nîmoises, être serveur aux Tables de la Fontaine et, depuis cet automne, je fais des extras au Théâtre de Nîmes. C’est un service vraiment avantageux et accessible. » Théo, étudiant en droit à Unîmes.
POUR EN SAVOIR PLUS
nimes.fr/appli nimes
thomas.gilles@ville-nimes.fr
06 87 21 50 04
Histoire médiévale du Gard : 1 000 € de récompense
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La Société d’Histoire de Nîmes et du Gard (SHNG), présidée par Sylvain Olivier, maître de conférences en histoire moderne à Unîmes, va offrir un prix de 1 000 € à des étudiants en master ou doctorat qui travaillent sur l’histoire médiévale du Gard. Cette récompense est permise par des fonds provenant de l’Association Guillaume de Nogaret qui a été dissoute en 2019. Ce projet tenait à cœur à son président, Bernard Moreau, décédé le 4 juillet 2020, et c’est en son honneur que ce prix porte son nom.
Plus d’infos : shmcng@gmail.com
Obtenir une bourse pour étudier ailleurs
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La commune octroie une bourse aux étudiants nîmois contraints de « s’expatrier » dans une autre ville pour étudier. Pour y prétendre, il faut être : âgé de moins de 25 ans, domicilié à Nîmes, inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur proposant une formation qui n’est pas présente à Nîmes. Dans la limite de l’enveloppe budgétaire, l’attribution et le montant de la bourse sont estimés en fonction des ressources et du dossier scolaire.
Demande à effectuer avant le 30 octobre sur nimes.fr/démarches/Enseignement supérieur
Une appli pour s’informer
POUR EN SAVOIR PLUS
Point info jeunesse, 12 rue de la Trésorerie (à côté de la mairie centrale), ouvert les mercredis 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h.
Tél : 04 66 27 76 86
De gauche à droite : Léonie, Mylène et Aurore
« Perpignanaise, j’ai opté pour Unîmes car sa licence Histoire est spécialisée dans le patrimoine, ce qui fait écho au riche patrimoine de la ville. Cela peut déboucher sur des métiers spécialisés en archéologie, conservation… Si on effectue 10 séances de sport universitaire, notre note annuelle est majorée de 0,5 point. »
Léonie,
en licence d’Histoire
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« C’est la seule formation de ce type, avec un large panorama, qui existe, avec un laboratoire de recherche à Hoche, des professeurs chercheurs ou professionnels du design. Par comparaison avec Toulouse, où j’ai débuté mon cursus, je trouve cette université dynamique avec beaucoup d’animations proposées. »
Mylène,
en Master Design innovation sociale
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« Unîmes est la seule faculté de l’Occitanie à proposer cette formation. Le président du master est aussi président de l’association nationale, ce qui est un gage de qualité. Et c’est une université à taille humaine dans une ville à taille humaine. »
Aurore,
en Master en psychologie clinique thérapies comportementales et cognitives
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Obtenir une bourse pour étudier ailleurs
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La commune octroie une bourse aux étudiants nîmois contraints de « s’expatrier » dans une autre ville pour étudier. Pour y prétendre, il faut être : âgé de moins de 25 ans, domicilié à Nîmes, inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur proposant une formation qui n’est pas présente à Nîmes. Dans la limite de l’enveloppe budgétaire, l’attribution et le montant de la bourse sont estimés en fonction des ressources et du dossier scolaire.
Demande à effectuer avant le 30 octobre sur nimes.fr/démarches/Enseignement supérieur