L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Créations, écritures actuelles et arts de la marionnette… la nouvelle saison du petit théâtre du quartier Gambetta, Le Périscope, est riche. La programmation est présentée au public ce jeudi soir.

Labellisé « Scène conventionnée d’intérêt national : art et création pour les arts de la marionnette et les formes animées », le théâtre nîmois Le Périscope présente au public sa nouvelle saison 2022-2023 ce jeudi 15 septembre à 18h30. « Une programmation axée sur la diversité des arts de la marionnette, sur l’écriture actuelle. Le fil rouge de cette saison est l’humain, l’émancipation et notre rapport à la nature », explique Maud Paschal, directrice du théâtre. Le Périscope, situé dans le quartier Gambetta, multiplie aussi les partenariats avec notamment le Théâtre de Nîmes, le collectif de cirque La Basse Cour, le Centre de Développement Chorégraphique National d’Uzès et, bien sûr, le site du Pont du Gard pour le festival dédié à la marionnette (en mai).

Les premiers spectacles

Une trentaine de spectacles sont présentés. Voici le programme du début de saison :

Présentation de saison. Le périscope dévoile sa programmation en fanfare. Au programme :
– la Cie Station Magnétique  présentera en avant-première sa dernière création La salle d’attente.
– Ensuite, direction Le Spot pour découvrir les créations, performances et autres déambulations qui rythmeront la saison.
Jeudi 15 septembre à partir de 18h30.

Assimilate Project. Une performance interactive, multidisciplinaire et participative prenant la forme d’un jeu d’aventure théâtral. Une pièce qui touche à plusieurs sujets tels que l’assimilation et l’intégration des populations qui ont migré en Europe à travers les siècles et ceux jusqu’à aujourd’hui. Un projet de la compagnie serbe Vojvodjanski Tamburaski Orkestra.
Samedi 24 septembre à 20h.

Assimilate Project par la compagnie Vojvodjanski Tamburaski Orkestra (photo : Léa Bodor).

« Une saison autour de l’humain, l’émancipation et notre rapport à la nature« 

Maud Paschal, directrice du Périscope

Nyctalope. Une performance participative en espace public de la compagnie Le Polymorphe qui propose une autre histoire pour les femmes la nuit. Le concept : des femmes volontaires nous embarquent pour la traversée d’un espace temporairement modifié, pour transformer nos expériences de la nuit. Elles marchent, courent, chantent, habitent les installations plastiques et sonores. Samedi 1er octobre à 20h et 21h15

Nyctalope par la compagnie Le Polymorphe (photo : Carine Puyo).

Fauve. La Compagnie Marie Louise Bouillonne propose un conte initiatique à partir de 3 ans. Un voyage sensoriel où le mouvement jaillit de l’attention au toucher. La danse impulse la musique et célèbre la joie d’être ensemble dans un duo corporel intrépide, qui tutoie la force et la douceur. Musique, texte et danse s’accordent pour construire un langage commun, qui permettra à chacun d’écouter ses propres réponses.
Mercredi 5 octobre à 10h.

Fauve par la compagnie Marie Louise Bouillonne (photo : Virginie Ricordeau).

Le jour de l’ours. Cette pièce de la Compagnie Les Petites Gens se présente comme un rituel. Une cérémonie païenne de fin d’hiver. Une fête – au sens médiéval du terme – où l’alcool, le désir, la fatigue et la mort rôdent et règnent, emportant les personnages hors de leur raison. Nous sommes chez Marie, elle vit seule ici depuis que son compagnon et leur fille sont morts accidentellement. Elle se tient debout au milieu des ruines. Sa maison se délite, mais tient bon dans les intempéries, tout comme son habitante. Dans cet espace, qui est celui du rêve brisé, de la catastrophe, tout comme celui de la reconstruction, s’invitent sans prévenir les autres protagonistes. Une pièce intense.
Mardi 11 octobre à 20h.

Le jour de l’Ours par la compagnie Les Petites Gens (photo : Yann Owen)

Retrouver toute la programmation sur le site du Périscope en cliquant ici.

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