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pour nicolas benezet 

Vous aviez quitté le club en 2013 avec une ovation du Stade des Costières. Est-ce un moment qui vous a marqué ?

C’était un match important pour la montée et tout le monde savait que c’était mon dernier pour le Nîmes Olympique. Le coach m’a fait sortir pour que je puisse profiter une dernière fois avec le public. C’est toujours plaisant de se dire au revoir de cette manière.

Après des passages remarqués à Evian Thonon Gaillard, au Stade Malherbe de Caen, et l’En avant Guingamp, vous décidez de vous envoler pour l’Amérique et la MLS. Cette expérience a-t-elle été enrichissante ?

J’étais arrivé à un âge où j’avais envie de voir ailleurs et vivre de nouvelles expériences. Etre dans un autre pays, avec une autre culture et une autre langue m’attirait. J’ai été approché par le club de Toronto et c’est tout naturellement que j’ai dit oui. Finalement je suis resté plus de deux ans là-bas, j’ai joué pour trois clubs différents et ce ne sont que des bons souvenirs, que ce soit sur le plan humain ou sportif.

Saviez-vous que vous reviendriez un jour au Nîmes Olympique ?

Ce n’est pas que je savais, c’est plutôt que je voulais. Nîmes, c’est ma ville. Je pense que tout le monde sait l’amour que je porte pour ce club.

Vous rejoignez un groupe assez jeune. Etes-vous enthousiaste à l’idée de pouvoir faire profiter de votre expérience ?

Je ne suis plus le feu-follet de l’époque et je me suis assagi. Cette année, je vais être capitaine. C’est une responsabilité supplémentaire, inédite pour moi. Je vais avoir un rôle important dans l’équipe, que ce soit sur le terrain ou en dehors.

Quelle est l’ambiance dans le groupe et quel est l’objectif de la saison à venir ?

C’était la volonté du coach de remanier le groupe pour retrouver une bonne ambiance, après une saison compliquée en interne. Je pense qu’il a atteint cet objectif humain et c’est essentiel pour avoir des résultats. Sportivement je suis serein, notamment à la vue des recrues estivales. On va faire tout notre possible pour se maintenir en Ligue 2, c’est l’objectif minimum. On reste des compétiteurs et si on peut viser plus haut, on le fera volontiers.

Comment résumeriez-vous la philosophie de jeu nîmoise ?

Je sais que la première règle c’est de mouiller le maillot. La plupart des joueurs cette saison ne sont pas issus de la formation nîmoise et, en tant que pur nîmois, j’essaie de leur inculquer ces valeurs.