L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Inauguré ce matin, l’IFMS de Nîmes offre de nouvelles formations et spécialités au sein de locaux spacieux dotés d’équipements de haute technologie. Avec l’extension de la faculté de médecine toute proche, c’est un véritable campus de santé facilitant les synergies interdisciplinaires qui se développe à Nîmes.

Oubliés les locaux vieillissants de la rue Kléber où, depuis les années 60, ont été formées des générations d’infirmières dans des conditions plutôt spartiates. Désormais, c’est sur le site du CHU et de la faculté de médecine, dans un bâtiment où le confort d’apprentissage et la qualité des équipements ont été entièrement repensés, mais aussi au sein des antennes du Vigan et d’Uzès, que s’exercent les enseignements en initial, en alternance ou en formation continue.

Former plus d’infirmiers
L’IFMS affirme son développement, avec un effectif qui a doublé en quatre ans. On y forme aux diplômes d’Etat d’infirmier, d’aide soignant, de périculttrices et d’auxiliaires de puériculture, et à partir d’octobre 2022, aux spécialités d’infirmier anésthésiste et d’infirmier de bloc opératoire. Quelque 400 étudiants supplémentaires peuvent y être accueillis, dont 498 à l’école d’infirmier, 133 en formation d’aide soignant, 32 auxiliaires de puériculture et 20 puéricultrices (d’après les chiffres 2021). A ceux -ci s’ajoutent les quarante étudiants des deux nouvelles spécialités ouvertes cet automne.

Simulation et numérisation
Tous les espaces pédagogiques, ainsi que quatre salles au CDI, sont équipées pour le télé-enseignement. Caméras et écrans permettent une liaison directe entre les différents sites gardois et salles de l’IFMS. De nombreuses salles de simulation permettent de s’exercer dans des conditions réelles avec chambre d’hôpital, espace infirmier, bloc opératoire ou nurserie. Les mannequins « haute fidélité’, c’est à dire conçus comme de vrais patients (grain de peau, poids des nourrissons etc.) occupent ces salles d’entraînements équipées de matériels médical comme au CHU. Le CDI propose des ordinateurs connectés équipés de logiciels métiers, 5000 ouvrages et 29 abonnements, ainsi que des espaces de travail collaboratifs avec écran, très demandés dores et déjà grâce à un système de réservation.

Métiers de soins d’urgence
Autre particularité, le bâtiment accueille le Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence, qui centralise et complète ses antennes de Montpellier et de Nice, où 3800 professionnels de santé ou autre sont formés par an. Ce dernier a multiplié par trois ses espaces en déménageant du sous-sol des anciens locaux de la rue Kléber. Le Centre de Formation d’Assistant de Régulation Médicale, qui forme de futurs opérateurs téléphoniques du SAMU, dispose quant à lui d’une plateforme technique high tech semblable en tous points aux conditions réelles du métier.

Privilégier le confort d’apprentissage
Amphis spacieux, espaces de détente et de restauration intérieurs et extérieurs, salle d’activité sportive, bureau des élèves complètent ce bâtiment dernier cri, qui fonctionne en synergie avec la faculté en véritable campus de santé.

Cet équipement dont l’édification a nécessité 12 M € témoigne du volontarisme des acteurs locaux pour développer l’excellence médicale sur Nîmes. Alors que la Ville a cédé le terrain pour moitié à ce projet, la Région, le Département et Nîmes Métropole ont participé à son financement.

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