L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

À l’occasion des 20 ans de l’Institut National de Recherches Archéologiques préventives (INRAP), une exposition retraçant la découverte de la Mosaïque de Penthée sur le Jean-Jaurès est présentée jusqu’au 31 octobre en gare de Nîmes-Centre.

Fouiller en amont de chantiers pour préserver le patrimoine, c’est le travail de Institut National de Recherches Archéologiques préventives (INRAP). Pour célébrer les 20 ans de l’Institut et valoriser le travail des archéologue, SNCF Gares & Connexions et l’INRAP se sont associés pour créer cinq expositions dans cinq gares en France afin de faire découvrir aux voyageurs une série d’objets archéologiques exceptionnels qui ont rejoint les collections de musées. La Gare Nîmes-Centre fait partie des gares choisies.

Collection permanente du Musée de la Romanité

Jusqu’au 31 octobre, la gare du centre-ville reçoit donc une exposition composée cinq panneaux en grand format rappelant la découverte de la la mosaïque de Penthée en 2006. Cette dernière est mise au jour sur le Jean-Jaurès à deux mètres sous la surface du sol actuel. Cette mosaïque est datée du 2e siècle et située au Sud d’une maison romaine au sein d’un quartier associant zones résidentielles et artisanales. Presque complète, elle mesure 35 m² et fait aujourd’hui partie des collections permanentes du musée de la Romanité. « Je pense que cette trouvaille exceptionnelle a été décisive dans la volonté des élus de construire le Musée de la Romanité. On tient dans cette exposition a rappeler le travail essentiel des archéologues dans la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine historique », soutient Jean-Yves Breuil, directeur-adjoint scientifique et technique de l’Institut national de recherches archéologiques préventives.

Détail de la mosaïque de Penthée présentée au rez-de-chaussée de la gare Nîmes-Centre.

Attirer vers le patrimoine de la ville


L’idée de cette exposition est aussi d’attirer les usagers de la gare vers le patrimoine Nîmois et le Musée de la Romanité . « Six millions de personnes par an passent en gare Nîmes-Centre. Quatre millions prennent le train et deux millions ne font que passer. Si on arrive à capter une partie des ces personnes, c’est très bon pour la Ville », assure Sylvain Conclois Directeur des gares Est Occitanie. Même analyse du côté du Conservateur du Musée de la Romanité de Nîmes, Nicolas de Larquier : « Avec ce genre d’expo, on essaye de toucher un public qui n’est pas celui des musées. C’est une belle invitation à découvrir nos collections. »
À noter que les panneaux se trouvent au rez-de-chaussée de la gare mais aussi sur les quais.

Le conservateur du Musée de la Romanité de Nîmes, Nicolas de Larquier

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