Une salle
sous les étoiles
une salle sous les étoiles
La deuxième édition du festival, qui met à l’honneur le cinéma et l’art au sens large, se tient du 1er au 12 juillet. Vous avez rendez-vous au Fort Vauban pour des projections en plein air et bien d’autres animations.
Demain(s)
En 2022, « Une salle sous les étoiles » déploie une programmation riche et qualitative avec comme thème principal « Demain(s) ». Une manière de s’interroger sur l’avenir ou comment les cinéastes se projettent sur le futur de notre monde à la frontière de la science-fiction ou d’un destin fantasmé. Soleil vert de Richard Fleisher est un film d’anticipation sorti en 1973 (projeté le 12 juillet). Le long-métrage se déroule en 2022 et permet de comprendre comment les cinéastes d’autrefois imaginaient le monde d’aujourd’hui. Her de Spike Jonze est sorti en 2013 et a décroché l’Oscar du meilleur scénario (projeté le 11 juillet). Le film prend place dans un futur proche à Los Angeles : Théodore, le protagoniste joué par Joaquin Phoenix, tombe amoureux d’une intelligence artificielle. L’histoire met en lumière un problème bien contemporain : la dérive des nouvelles technologies qui compliquent les relations sociales et renforcent la solitude.Grégoire Sivan
et Cécile Cabane,
Organisateurs du festival
______________________________________________
Comment est née
« Une salle sous les étoiles » ?
Avec Philippe Rigoulot, Emmanuel Martinetti et Cédric Larrieux, nous sommes amis depuis l’adolescence. Nous avons toujours eu comme projet de monter notre festival avec des concerts et des animations, en plus du cinéma. Après la fermeture des salles de spectacles pendant la crise du COVID, nous avons décidé que c’était le meilleur moment pour proposer la première édition de cet événement en plein air en 2021. Nous avons beaucoup échangé avec Jean-Sylvain Minssen, directeur du cinéma Le Sémaphore, qui a été séduit par l’idée de proposer des projections en extérieur, au vu de la situation sanitaire. Cette idée a mûri pour devenir un festival à part entière.
Pourquoi le Festival déménage-t-il au Fort Vauban ?
Pour des contraintes techniques, nous ne pouvions plus utiliser le Cloître des Jésuites qui nous avait été mis à disposition par la Ville de Nîmes l’an dernier. Le fait de s’installer au Fort Vauban a aussi ses avantages : le lieu est plus spacieux et ouvre le champ des possibles. Nous avons aussi travaillé avec les étudiants d’Unîmes sur la scénographie, les interactions artistes/public/lieu, l’ergonomie du festival, et la médiation culturelle. Certains d’entre eux se sont aussi impliqués bénévolement dans l’organisation générale de l’événement.
10
films
_________
7
concerts
_________
4
spectacles
_________
Autre film classique à l’affiche, L’armée des 12 singes de Terry Gilliam, sorti en 1995 (projeté le 1er juillet). L’action se déroule, encore une fois, dans le futur, en 2035. La Terre est devenue inhabitable pour l’Homme à cause d’un virus mortel qui a éradiqué la majeure partie de la population mondiale. Voyages dans le temps et complotisme sont au cœur de ce classique SF qui est aussi une critique déguisée du monde contemporain à travers l’impact de l’Homme sur la planète et la surconsommation.
Le cinéma pour tous
Entouré par les associations du territoire qui servent de relais, le festival souhaite s’ouvrir au public issu des quartiers prioritaires de la ville, souvent éloigné du monde de la culture. Cela passe par des tarifs préférentiels, des transports personnalisés jusqu’en centre-ville et de la médiation culturelle toute l’année. Il est aussi important de prouver que le septième art n’a rien d’élitiste et qu’il est possible de faire du cinéma sans pour autant passer par les sillons traditionnels. À l’image de l’autodidacte Patagraph, qui a récemment réalisé le clip d’Orelsan pour le titre La Quête et qui aura carte blanche le 3 juillet. Il présentera ses premiers films en stop motion, réalisés dans sa cuisine, et proposera un atelier pour présenter son processus de création. Dans la même logique, la soirée courts-métrages du 4 juillet mettra à l’honneur le travail des élèves de l’École Kourtrajmé de Ladj Ly. Cette école propose une formation aux métiers du cinéma ouverte à tous, gratuite et sans prérequis.
POUR EN SAVOIR PLUS
unesallesouslesetoiles.fr
Grégoire Sivan
et Cécile Cabane,
Organisateurs du festival
______________________________________________
Comment est née
« Une salle sous les étoiles » ?
Avec Philippe Rigoulot, Emmanuel Martinetti et Cédric Larrieux, nous sommes amis depuis l’adolescence. Nous avons toujours eu comme projet de monter notre festival avec des concerts et des animations, en plus du cinéma. Après la fermeture des salles de spectacles pendant la crise du COVID, nous avons décidé que c’était le meilleur moment pour proposer la première édition de cet événement en plein air en 2021. Nous avons beaucoup échangé avec Jean-Sylvain Minssen, directeur du cinéma Le Sémaphore, qui a été séduit par l’idée de proposer des projections en extérieur, au vu de la situation sanitaire. Cette idée a mûri pour devenir un festival à part entière.
Pourquoi le Festival déménage-t-il au Fort Vauban ?
Pour des contraintes techniques, nous ne pouvions plus utiliser le Cloître des Jésuites qui nous avait été mis à disposition par la Ville de Nîmes l’an dernier. Le fait de s’installer au Fort Vauban a aussi ses avantages : le lieu est plus spacieux et ouvre le champ des possibles. Nous avons aussi travaillé avec les étudiants d’Unîmes sur la scénographie, les interactions artistes/public/lieu, l’ergonomie du festival, et la médiation culturelle. Certains d’entre eux se sont aussi impliqués bénévolement dans l’organisation générale de l’événement.
JEAN-PIERRE JEUNET,
UN PARRAIN D’EXCEPTION
_________
Le réalisateur et scénariste français est le parrain de cette nouvelle édition du festival « Une salle sous les étoiles ». Connu pour avoir réalisé des films comme Alien, la résurrection, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ou encore Un Long dimanche de fiançailles, il viendra échanger avec le public à l’occasion de la projection de son film La Cité des Enfants Perdus le 2 juillet.