Une capitelle sinon rien
Les habitants du Mas de Possac regrettaient leur capitelle vandalisée
pendant la crise Covid. La Ville l’a fait reconstruire au sein de l’olivette.
Inauguration le 3 mai dernier en présence du comité de quartier des 3 Mas et des élus de la Ville.
ELLE AVAIT ÉTÉ CONSTRUITE DANS LES ANNÉES 2000
par les habitants eux-mêmes, à l’instigation du comité de quartier du Mas de Possac, et à la suite d’un don de 38 tonnes de pierre sèche par Madame Got du Mas Cournon. Elle faisait depuis la fierté des anciens qui se remémoraient les longs weekends de travail qu’avait demandés son édification. Mais cette belle capitelle a été victime de plusieurs actes de vandalisme qui l’ont fragilisée et ont nécessité sa condamnation par les services municipaux pour sécuriser les promeneurs de ce lieu d’agrément. Une discussion s’est ensuite engagée pour savoir s’il valait mieux la détruire ou la reconstruire.
Un lieu de vieÂ
Emmenés par Patricia Fallot, présidente du comité de quartier des trois mâts, les habitants ont vivement insisté pour la deuxième option, soutenue par Chantal May, conseillère déléguée à la végétalisation, aux parcs et jardins. « Cette belle olivette, vaste de plus d’un hectare, méritait une valorisation patrimoniale. » Le conseil de quartier, présidé par François Courdil, a ainsi accordé une seconde vie à l’édifice en octroyant 14 700 euros à sa reconstruction. C’est l’association d’insertion ACEE qui a été chargée de ce travail, de la création d’un muret de pierres sèches attenant et d’une grande dalle pour pique-nique. À l’occasion de cet aménagement, le boulodrome a été rafraîchi.
La nouvelle capitelle, ou « tine », est en forme de fer à cheval. Son ouverture est orientée au sud selon la tradition : les bergers étaient ainsi protégés du vent du nord.