L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Palais des congrès : un quartier en mutation

Un nouveau plan de circulation

Un équipement qui dynamise tout un quartier

Palais des congrès : un quartier en mutation

Un nouveau plan de circulation

Un équipement qui dynamise tout un quartier

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Palais des congrès : un quartier en mutation

En 2025, le Palais des Congrès de Nîmes offrira un écrin de qualité au tourisme d’affaires et acteurs économiques, sur un site directement relié au centre-ville historique. Dans son sillage, c’est tout un quartier qui s’en trouvera revitalisé. Un chantier d’ampleur qui s’installe pour une durée de trois ans.

photographie, tourisme, Nimes
« Idéalement situé à proximité immédiate du Musée de la Romanité et des Arènes, ce nouvel équipement permettra d’accroître le rayonnement touristique de Nîmes, en complément des aménagements déjà effectués. »

Jean-Paul Fournier,
maire de Nîmes

Enjeu économique majeur pour le territoire, nouveau pôle d’attractivité à proximité des monuments romains, de l’Office de tourisme et du Musée de la Romanité, le Palais des Congrès est aussi un véritable projet de requalification urbaine à l’échelle du quartier Porte de France. Geste architectural fort proposé par les cabinets d’architectes 3xn et Chabanne, l’édifice sera composé de deux bâtiments reliés par une passerelle et d’un couloir technique sous la rue Jean Reboul. Après une phase d’études et d’autorisations administratives, voici venu le temps d’entamer sa construction. Si les fouilles d’archéologie préventives se poursuivent jusqu’à la fin de l’été sur le site de l’ancien hôpital Ruffi, le chantier de terrassement va prendre ensuite place, suivi d’une opération spectaculaire de forage géothermique jusqu’en décembre : 13 puits de 150 mètres de profondeur seront créés afin de garantir en partie l’autosuffisance énergétique du site. Le gros œuvre pourra véritablement commencer en janvier 2023. Depuis le 7 juin, les premières opérations de voirie sont à l’œuvre : il s’agit du dévoiement de réseaux, mené dans un premier temps par Nîmes Métropole pour les eaux potables et usées puis par les différents concessionnaires (téléphonie, gaz, fibre…). S’il ne s’agit que de prémices aux gros travaux, prévus cet automne, le sens de circulation s’en trouve dès à présent entièrement modifié, à commencer par la suppression définitive de la circulation sous la Porte de France (voir page suivante). Un plan de circulation provisoire pour le trafic routier s’applique jusqu’à la fin du chantier en 2025, assorti d’un projet de piétonnisation du secteur.

3 ans

de chantier

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56,3 M €

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4 700 m2

piétonnisés en 2025

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Un nouveau plan de circulation

À compter du 7 juin 2022 et jusqu’en 2025, la circulation est modifiée autour du chantier du Palais des Congrès, et définitivement interdite sous la Porte de France. Le trafic de transit est dévié, et l’accès piéton et riverain maintenu sauf sur l’emprise travaux. Fermetures, inversions, mises en sens unique : voici le détail.

Plan de ciculation durant les travaux, à compter du 7 juin 2022

Le premier bâtiment prendra place sur l’ancien parking de la Chambre de Commerce et d’Industrie, à la croisée des rues Portes de France, Jean Reboul, Hôtel Dieu et Villeperdrix. Le second bâtiment longera la rue Ducros. Le cœur du chantier impose ainsi la fermeture d’une partie de la zone. Les 3 500 véhicules qui circulent quotidiennement sous la rue Porte de France sont déviés sur le boulevard Victor Hugo et vers la rue de Saint Gilles par la rue du Mail. Le transit est-ouest au nord de l’Écusson et nord-sud sur le Victor Hugo est fluidifié via la synchronisation des feux pour permettre d’évacuer le surplus de véhicules.

L’accessibilité des riverains et commerces maintenue

Ceux qui souhaitent accéder aux abords de la Porte de France peuvent utiliser la rue de l’Hôtel-Dieu, mise en sens unique ainsi que la rue du Mail inversée à partir de la rue Dagobert. Les riverains de la rue Jean Reboul, mise en sens inverse, peuvent y accéder par l’accès borne des rues Sainte Ursule et Ducros au niveau du Musée de la Romanité. Pour se diriger vers les Arènes, les riverains emprunteront la rue Dagobert et la rue Bigot. L’accès piéton et pour les personnes à mobilité réduite est maintenu, notamment pour les groupes se rendant au Sémaphore. Enfin, le stationnement est préservé sauf sur l’emprise du chantier.

VERS LA PIÉTONNISATION DU QUARTIER

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Concomitamment à la fin des travaux à l’automne 2025, la Ville souhaite piétonniser le secteur autour du Palais des Congrès soit 4 700 m2 à terme, à l’issue d’un permis d’aménager et d’une concertation publique : les rues Porte de France (après la rue Bigot) et Reboul seront piétonnisées. Comme une prolongation de l’Écusson, ce secteur apaisé favorisera toutes les mobilités réduites et permettra aux commerces de capter une clientèle qui reste, et non de transit. L’accès riverain sera maintenu grâce à des bornes mobiles. Le flux automobile pourra être orienté, en zone 30, vers la rue de Saint Gilles via les rues Bigot et Dagobert inversées et via les rues de l’Hôtel-Dieu et du Mail.

Fermeture de la circulation sur la rue Jean Reboul : elle ne pourra plus être empruntée, en sens inverse, que par les riverains.

Accès chantier

Les véhicules de chantier accéderont par la rue Hôtel-Dieu et la rue Ducros, de 9h à 16h, et de 7h à 11h pour les livraisons des commerces.

La Porte de France préservée

Conformément aux prescriptions de préservation du monument émises par la DRAC (cf. p. 29), il a été décidé de supprimer de manière définitive toute circulation automobile sous le monument. Pollution, vibrations sont, en effet, une nuisance réelle qui menace le vestige du rempart romain. Une telle mesure a été prise notamment devant la Porte Auguste qui ne côtoie plus que vélos et tram bus. Des plantations verront le jour devant le monument ainsi qu’un éclairage de mise en valeur.


POUR EN SAVOIR PLUS 
nimes.fr/projets
paco@ville-nimes.fr
04 66 70 75 95

Claude de Girardi,

Adjointe au Maire, déléguée à la mobilité, à la circulation et au stationnement.

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Pourquoi la Ville réduit-elle dans ce quartier la circulation aux seuls riverains ?

Dévier la circulation de transit estimée à 4500 véhicules par jour est premièrement une nécessité pour accompagner le chantier du Palais des Congrès. À titre définitif, c’est un impératif de protection de la Porte de France, monument romain que la Ville s’engage à préserver et à valoriser à travers les aménagements d’espaces publics qui vont accompagner le Palais des Congrès. C’est enfin tout un quartier redynamisé et pacifié, valorisé et réservé aux piétons, qui verra le jour en 2025.

 

Ce nouveau plan ne va-t-il pas entrainer des difficultés pour certains ?

C’est un changement important pour les automobilistes mais aussi pour les riverains et les commerces. C’est pourquoi la municipalité et les techniciens sur site seront constamment à l’écoute au cas par cas pour régler tous les problèmes. Des réunions seront régulièrement organisées avec eux pour les informer et les écouter, comme cela a été le cas au mois de mai. Un mail et un numéro d’appel sont également à disposition.


POUR EN SAVOIR PLUS 
nimes.fr/projets
paco@ville-nimes.fr
04 66 70 75 95

Un équipement qui dynamise tout un quartier

Prolongeant le cœur du centre-ville historique, ce double bâtiment dédié aux congrès d’affaires, ouvert aux Nîmois, s’implantera harmonieusement dans un ensemble urbain réorganisé en lieu de vie, de culture et de promenade.

Une offre hôtelière étoffée dans l’immeuble consulaire
Deux hôtels haut de gamme du groupe Sowell (Soleil vacances) vont prendre place d’ici 2024 au 8, 10 et 12 rue de la République. Un hôtel 5 étoiles occupera l’hôtel consulaire, classé aux Monuments historiques, tout en briguant le label Relais et Châteaux. Un hôtel 4 étoiles s’installera dans le bâtiment attenant au Musée. Restaurant, bar à cocktail, spa et espace séminaire viendront compléter l’offre existante.

« Plus qu’un équipement structurant, le Palais des Congrès va insuffler une nouvelle jeunesse à ce quartier. C’est une opération globale qui concerne aussi bien le Palais en lui-même que ses abords », résume en une phrase Julien Plantier, premier adjoint délégué à l’Urbanisme. Pour la Ville, il s’agit bien d’une opération globale.

Deux bâtiments reliés par une passerelle et un sous-sol technique

Le programme prévoit, dans le bâtiment situé face à la Porte de France, la création d’un auditorium de 700 places dont la capacité peut être ajustée à 300 ou 500. Dans l’autre bâtiment, sont prévus un hall d’exposition en rez-de-chaussée, un niveau abritant des salles de réunion multifonctionnelles et un restaurant bénéficiant d’une terrasse au dernier niveau avec vue sur les Arènes. Deux escaliers en spirales invitent les congressistes à explorer le bâtiment, tout en favorisant les interactions sociales. Les références au bleu Denim sont plurielles dans le design du mobilier.

Une architecture intégrée

Revêtement en pierre de Lens (comme la Maison Carrée), implantation à distance des bâtiments environnants, et en particulier de la chapelle Saint-Joseph, façades mouvantes en miroir pour magnifier les lignes de fuite et offrir des vues sur les bâtiments classés environnants favorisent une insertion sur mesure dans le contexte dense du centre-ville de Nîmes. Les façades sont comme repoussées en plusieurs points afin de dégager l’espace, notamment le long de la rue Ducros et autour de la Chapelle. Ces mouvements sont à l’origine des ondulations sur les façades du Palais des Congrès, forgeant l’identité du projet. Ses ouvertures communiquent avec l’espace public dans un esprit de hall sur rue. Son double atrium, sur la rue Jean Reboul, crée ainsi une continuité fonctionnelle et esthétique entre l’intérieur et l’extérieur.

Le revêtement en pierre du futur Palais des congrès fera écho aux monuments romains.

Nouvelles placettes et espaces paysagers

Tous les abords du Palais seront aménagés en espaces piétons. Si le revêtement définitif reste à préciser, une placette fera face à la Chapelle Saint-Joseph, une autre à sa gauche ainsi qu’une placette rue Ducros et un espace paysager le long du jardin archéologique jusqu’à la rue de la République, sur plus de 800 m2. Des déambulations favorisées tant pour les congressistes que pour les Nîmois, appelés aussi à participer aux événements ouverts sur la ville (expositions, …) à l’intérieur du bâtiment.

Haute qualité environnementale

L’architecture du bâtiment intègre les contraintes climatiques de Nîmes pour garantir le confort des usagers dans un souci d’économies d’énergie. Sondes géothermiques, panneaux solaires photovoltaïques, toiture végétalisée, brise-soleil, système de récupération des eaux de pluie et emploi d’une majorité de matériaux naturels biosourcés réduiront l’empreinte carbone. Le bâtiment fait l’objet d’une démarche de certification Bâtiments durables Occitanie (niveau argent) et vise le niveau very good de la certification internationale BREEAM.

Le jardin de la Romanité agrandi

Le jardin de la Romanité sera agrandi de 1 000 m2 vers l’ouest jusqu’aux façades de l´Hôtel-Dieu et du Foyer Albaric. Un nouvel itinéraire paysager, sous forme de promenade haute, longera ces façades historiques ainsi mises en valeur et mènera les visiteurs jusqu’à l’entrée du Palais des Congrès.

Un parking rue de l’Hôtel-Dieu

Le groupe Tissot va engager la transformation immobilière du site sur lequel était accueilli le Vaisseau 3008. Un ensemble qui prévoit des logements et un parking souterrain disposant de 150 places pour le public. À terme, le site devrait également héberger une crèche.

« Je suis ravi du projet de requalification du quartier et de la piétonnisation, j’espère que nous pourrons tisser un partenariat avec le Palais des Congrès, les opportunités s’annoncent intéressantes. Je suis plus soucieux de la période de chantier qui démarre et reste en contact avec les élus et les services de la Ville pour garantir les accès piétons et limiter les nuisances »

Jean-Sylvain Minssen,
directeur du Sémaphore

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« Le projet de piétonnisation est positif, cela va libérer l’espace. Il faut que nous nous coordonnions entre commerçants pour organiser les livraisons au dernier kilomètre, lorsque ces travaux seront finis, pour préserver les aménagements. »

Pierre Bousquet,
gérant du Prolé

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Plusieurs placettes verront le jour aux abords du bâtiment.

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