L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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ACCUEIL > ÉVÉNEMENTAccueil et solidarité Ukraine : la Ville mobilisée 

Accueil et solidarité Ukraine :
la Ville mobilisée

Les milliers de kilomètres qui nous séparent du conflit n’empêchent pas ce dernier d’avoir des conséquences à Nîmes. Face à cette crise, la Ville est active en matière de soutien logistique et financier et participe à l’organisation de l’accueil de réfugiés.

Une vente aux enchères d’œuvres d’art et un concert solidaire organisés par la Ville ont permis de collecter 65 000 €, auxquels la Ville a ajouté 15 000 € au profit de la Croix-Rouge.

Plusieurs initiatives, particulières ou associatives, ont vu le jour à Nîmes dès le début du conflit et témoigné d’un grand élan de solidarité pour acheminer des dons ou favoriser l’accueil d’Ukrainiens. Si l’afflux de réfugiés s’est ralenti depuis le 24 février, la préfecture du Gard et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale n’en ont pas moins mobilisé les services de la Ville et de la Croix-Rouge. C’est sous leur autorité que sont coordonnées les opérations d’accueil et d’entraide. Mi-avril, plus de 600 réfugiés ukrainiens étaient accueillis dans le Gard, dont 60 à Nîmes, et 176 jeunes scolarisés dans le département (dont huit à Nîmes). Certains en transit vers l’Espagne, d’autres le temps de souffler et souvent déjà prêts à repartir en Ukraine. Une centaine de personnes ont été placées provisoirement dans un village vacances près d’Aimargues, dans le cadre d’un premier accueil.

La Ville mobilisée

Dans ce dispositif, la Ville est sollicitée pour accueillir, orienter, scolariser ou aider ces populations déplacées. Elle a ainsi participé à recenser les offres d’hébergement citoyens,plus de 300 Nîmois s’étant portés volontaires. Début avril, le service municipal de l’hygiène a été mobilisé pour vérifier la viabilité de 35 hébergements à la demande de la Préfecture, en fonction des besoins, la plupart des réfugiés étant répartis dans le département. Le service d’accueil à la population de la mairie informe également les Ukrainiens se présentant spontanément afin de les orienter au mieux, selon la situation rencontrée : besoin d’un titre de séjour, d’une prise en charge matérielle ou alimentaire, de se signaler aux autorités françaises, d’accompagnement psychologique, de scolarisation, de soins médicaux… Le service éducation de la Ville gère les inscriptions et la scolarisation des enfants dans les écoles maternelles et primaires publiques de Nîmes. Une dizaine de personnes se sont rapprochées du CCAS pour obtenir des renseignements.

« J’ai reçu une aide immédiate de la part des services municipaux », témoigne Saeko Cridelose, qui a dû fuir son domicile de Kiev en un quart d’heure avec son mari âgé, vêtus de simples pyjamas. Hébergé par des amis, ce couple de retraités s’est dirigé vers Nîmes, lieu de souvenirs heureux d’enfance. « Nous sommes très touchés par cet accueil très humain », explique Saeko, prête à aider à son tour pour de la traduction. L’association franco-russe Kalinka accueillie à la Maison des associations propose de son côté des sessions d’apprentissage du français aux réfugiés tous les jeudis soir à 18h.

80 000 euros de soutien à la Croix-Rouge

Le 26 mars, un concert solidaire et une vente aux enchères d’œuvres d’art ont été organisés par la Ville, collectant ainsi 65 000 euros de dons au profit de la Croix-Rouge. La Ville a par ailleurs voté 15 000 € de subvention le 9 avril pour l’association.

Plusieurs initiatives, particulières ou associatives, ont vu le jour à Nîmes dès le début du conflit et témoigné d’un grand élan de solidarité pour acheminer des dons ou favoriser l’accueil d’Ukrainiens. Si l’afflux de réfugiés s’est ralenti depuis le 24 février, la préfecture du Gard et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale n’en ont pas moins mobilisé les services de la Ville et de la Croix-Rouge. C’est sous leur autorité que sont coordonnées les opérations d’accueil et d’entraide. Mi-avril, plus de 600 réfugiés ukrainiens étaient accueillis dans le Gard, dont 60 à Nîmes, et 176 jeunes scolarisés dans le département (dont huit à Nîmes). Certains en transit vers l’Espagne, d’autres le temps de souffler et souvent déjà prêts à repartir en Ukraine. Une centaine de personnes ont été placées provisoirement dans un village vacances près d’Aimargues, dans le cadre d’un premier accueil.

La Ville mobilisée

Dans ce dispositif, la Ville est sollicitée pour accueillir, orienter, scolariser ou aider ces populations déplacées. Elle a ainsi participé à recenser les offres d’hébergement citoyens,plus de 300 Nîmois s’étant portés volontaires. Début avril, le service municipal de l’hygiène a été mobilisé pour vérifier la viabilité de 35 hébergements à la demande de la Préfecture, en fonction des besoins, la plupart des réfugiés étant répartis dans le département. Le service d’accueil à la population de la mairie informe également les Ukrainiens se présentant spontanément afin de les orienter au mieux, selon la situation rencontrée :besoin d’un titre de séjour, d’une prise en charge matérielle ou alimentaire, de se signaler aux autorités françaises, d’accompagnement psychologique, de scolarisation, de soins médicaux… Le service éducation de la Ville gère les inscriptions et la scolarisation des enfants dans les écoles maternelles et primaires publiques de Nîmes. Une dizaine de personnes se sont rapprochées du CCAS pour obtenir des renseignements. « J’ai reçu une aide immédiate de la part des services municipaux », témoigne Saeko Cridelose, qui a dû fuir son domicile de Kiev en un quart d’heure avec son mari âgé, vêtus de simples pyjamas. Hébergé par des amis, ce couple de retraités s’est dirigé vers Nîmes, lieu de souvenirs heureux d’enfance. « Nous sommes très touchés par cet accueil très humain », explique Saeko, prête à aider à son tour pour de la traduction. L’association franco-russe Kalinka accueillie à la Maison des associations propose de son côté des sessions d’apprentissage du français aux réfugiés tous les jeudis soir à 18h.

80 000 euros de soutien à la Croix-Rouge

Le 26 mars, un concert solidaire et une vente aux enchères d’œuvres d’art ont été organisés par la Ville, collectant ainsi 65 000 euros de dons au profit de la Croix-Rouge. La Ville a par ailleurs voté 15 000 € de subvention le 9 avril pour l’association.

Besoin d’une aide d’urgence pour des réfugiés Ukrainiens ?

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  • Contactez le 06 24 49 52 29, guichet unique ouvert 24 h/24 et 7 j /7 par la Croix-Rouge du Gard, 13 rue Maurice Monti Parc Magaille.
  • Les réfugiés doivent se rapprocher de la préfecture du Gard pour obtenir une Autorisation provisoire de séjour de 6 mois renouvelable, qui ouvre droit à tout ressortissant ukrainien (au titre du droit à la protection temporaire créée spécifiquement par l’Union européenne) à la sécurité sociale, à une allocation mensuelle de demandeur d’asile, au travail, à l’hébergement et aux crèches.
  • CCAS : 04 66 76 84 84
  • Refugiés.info
  • Sur Nîmes, l’association AMI organise des rencontres et temps d’échanges : 07 71 78 96 08

Un Nîmois solidaire

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L’association nîmoise La chanson pour l’Ukraine a déjà réalisé cinq voyages d’aide en Ukraine, sur fonds propres, pour des distributions directes d’aide alimentaire et de médicaments dans les villes et villages, dont Boutcha. Elle a été créée dès le début du conflit par Valéry Jovanik, ancien légionnaire à Nîmes, et son épouse, tous deux propriétaires d’un commerce à Kiev, avec l’aide d’autres légionnaires ukrainiens en poste à Nîmes. Ils sont notamment allés chercher leurs parents en Ukraine dans la banlieue de Kiev avant que celle-ci ne soit bouclée, en passant par les chemins forestiers. Les voyages allers servent à acheminer de l’aide, les voyages retours à ramener des familles pour les mettre à l’abri à Nîmes et Uzès.
LaChansonPourl’Ukraine

Georges Labonne,

Président de la Croix-Rouge du Gard.

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Quelle est la situation dans le Gard concernant l’accueil de réfugiés ?

Le centre d’accueil que nous avons mis en place à Aimargues dispose d’une centaine de places et reçoit les réfugiés en attente de leur autorisation de séjour. Notre pôle de lutte contre les exclusions y mobilise 40 bénévoles, tout comme nos éducateurs spécialisés qui les accompagnent dans les divers déplacements. Ce sont à 90 % des femmes et des enfants, psychologiquement très atteints. Certains pensent déjà à repartir en Ukraine, d’autres commencent à chercher du travail.

 

Comment utilisez-vous les nombreux dons des Nîmois ?

Les Nîmois se sont montrés très généreux, et je remercie la Ville pour l’organisation de cette journée du 26 mars ainsi que pour l’octroi d’une subvention de 15 000 euros. Ces dons nous servent à aider le Centre International de la Croix-Rouge qui est sur place en fonction des besoins de terrain : envoi de matelas, kits d’hygiène, groupes électrogènes, cliniques mobiles. Nous lui mettons surtout l’argent à disposition, ce qui lui permet d’acheter sur place les produits de première nécessité. En revanche, n’apportez plus de vêtements à Nîmes, nous sommes actuellement saturés.

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