L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Rue du jeu de boules

Située en plein cœur du quartier La Gazelle et parallèle à la route d’Uzès, cette rue est principalement pavillonnaire. Elle descend du carrefour de la Gazelle, franchit le cadereau et longe l’église Saint-Vincent, pour desservir la rue de la Maison Maternelle.

Le jeu de boules de la Gazelle a bien existé. Il se trouvait en contrebas de l’actuelle Pharmacie. Précédemment celle-ci était le Café de la Gazelle. Dans les années 1930, à côté du jeu de boules se trouvait l’épicerie Vachet-Peyron qui était le commerce central du quartier. Tout le monde s’y rendait pour acheter au détail et en fonction des besoins.

L’église Saint-Vincent

En 1930, le président du comité, sur proposition des riverains, a demandé à l’Évêché une église pour le quartier. Vincent Pellecuer, propriétaire de la biscuiterie à la Gazelle, possédant aussi de nombreux terrains, fit don d’une parcelle pour la nouvelle paroisse. En son honneur, la nouvelle paroisse sera placée sous la protection de saint Vincent et une petite rue prendra son nom. La construction de l’église commença en 1932, financée par des donateurs particuliers et aidée par des artisans du coin. Inaugurée en 1937, elle est à moitié achevée, les fonds s’étant taris. Dans le même temps, le premier curé, l’Abbé Duplan, lança un emprunt de financement sur cinq ans. Celui-ci permettra, avec également des contributions d’artisans du quartier, d’achever l’édifice en 1945. Sa surface se voit doublée. En 1944, le quartier est bombardé. Miracle ! L’église est épargnée. En 1988, suite aux inondations, l’église subit d’importants dommages, elle est ensuite réparée et améliorée.
Sources : Les Rues de Nîmes d’Aimat Serre – Archives de la Ville de Nîmes

La Maison Maternelle

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La rue du Jeu de Boules dessert la « Maison Maternelle Départementale », établissement inauguré le 12 octobre 1924 par le président Gaston Doumergue et qui à l’origine était destiné à recueillir les filles-mères. L’immeuble fut acquis et aménagé en 1923. La propriété où elle est installée comprend quatre hectares, dont trois en parcs ou jardins. Elle occupe le point culminant d’une colline appelée Mont Cavalier, qui domine la ville au nord-est et qui accueille aujourd’hui le centre Serre Cavalier du CHU de Nîmes. Elle a appartenu successivement à M. Cavalier, ancien Maire de Nîmes, qui l’a fait boiser ; à M. Chalmeton, directeur des mines de Bessèges, qui a fait construire par M. Révoil, architecte des Monuments historiques, un pavillon fort élégant ; à M. Hérisson, ingénieur, qui a fait construire une partie de la maison principale, et enfin à M. Pailhès, ancien entrepreneur de travaux publics, qui a achevé la maison et en a fait un véritable château.

COMITÉ DE QUARTIER

Claude Ayme, retraité de 79 ans, est le président du Comité de quartier La Gazelle – Route d’Uzès depuis quatre ans. Amoureux de son « petit village à l’extrémité de la ville » et attaché à la nature, il se réjouit des aménagements récents : « La Ville de Nîmes a acquis les Terres de Rouvière, un espace naturel remarquable de 50 ha qui ravit les habitants. Les services municipaux ont aussi remis en état un grand nombre de rues dans le quartier. » Attaché à l’histoire locale, Claude livre aussi l’origine de l’appellation La Gazelle : « Le quartier de La Gazelle tient son nom de “la gaze”. C’est l’action de faire traverser un cours d’eau à un troupeau de taureaux. À l’époque où le quartier n’était constitué que de Mazets, lorsqu’il pleuvait les gens gazaient les ruisseaux. »
comite.lagazelle.free.fr – 07 82 24 79 70

CHORUS

Caroline Darcq, 34 ans, est la directrice de l’association Chorus depuis cinq ans. Cette école de musique, créée en 1993 par plusieurs musiciens nîmois, a pour but de proposer des cours individuels et collectifs de batterie, piano, guitare, saxophone, flûte et chant pour tous les niveaux, dans le registre des musiques actuelles (jazz, rock, pop, électro…). L’école organise aussi des spectacles durant toute l’année à Paloma, au Théâtre Christian Liger, durant les off du Nîmes Métropole Jazz Festival et en centre-ville, à l’occasion de la Fête de la musique : « L’objectif des cours, c’est aussi d’amener les élèves sur scène, où ils vont développer d’autres compétences et apprendre à jouer ensemble. » Chorus propose aussi tous les mois les jeudis jam session, les vendredis studio et les samedis découverte.
chorus-nimes.fr – 04 66 26 99 54

TRËMA

Marie-Pierre Fraysse, 58 ans, est la directrice de l’association Trëma qu’elle a fondée en 1998 pour développer une dimension artistique et culturelle dans les chantiers d’insertion. Elle est assistée par Mariel Riboulot, 49 ans, chargée de l’accompagnement social et professionnel : « 76 % des personnes qui passent par chez nous trouvent une formation ou un emploi. » L’association est un atelier de fabrique artisanale qui crée du mobilier en carton recyclé sur mesure mais aussi des bijoux, des sacs avec des matériaux de récupération. Une initiative unique dans la région. Les ouvriers de décoration participent à toutes les étapes de fabrication. Ici pas de pression de rendement mais cela n’enlève en rien à la qualité et l’originalité des produits.
tremarts.fr – 04 66 29 65 47 – contact@tremarts.fr