L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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Nicolas Usaï,
nouveau coach des crocos

Ancien défenseur du FC Istres et de l’Olympique d’Alès, le coach marseillais de 47 ans, arrivé sur le banc du Nîmes Olympique en janvier dernier, compte bien donner un nouveau souffle au groupe nîmois et maintenir le club en Ligue 2 après une première partie de saison décevante. Rencontre.

© Michel Luccioni – Icon Sport

Quel est votre sentiment après votre nomination au poste d’entraineur ?

Je suis très heureux d’avoir la responsabilité de l’équipe première du Nîmes Olympique. Pour moi, c’est un club qui représente beaucoup de choses, avec une vraie identité. Peu importe le palmarès, il existe un lien très fort entre le club et la ville. On sent vraiment une passion et une attente.

Comment définiriez-vous le jeu « à la nîmoise » ?

Je ne parlerai pas de jeu mais d’état d’esprit, de valeurs et de mentalité. La « grinta » nîmoise, c’est quelque chose qui parle à tous les supporters aux Costières. Ils veulent du jeu vers l’avant, de la verticalité et des prises de risque. On va tout faire pour leur donner du beau spectacle sur cette seconde partie de saison.

Quelle est votre philosophie de jeu ?

J’aime avoir une équipe avec une bonne possession de balle, capable de se projeter rapidement. Je m’identifie à des entraîneurs qui proposent un jeu offensif même si l’animation défensive est capitale pour gagner des matchs. J’insiste plus sur les attitudes et les postures qu’on doit prendre en tant qu’équipe plutôt que sur l’aspect purement tactique.

Comment jugez-vous votre effectif ?

Sur le plan individuel, il y a beaucoup de qualités techniques. Nous avons des joueurs très à l’aise avec le ballon. Maintenant, il faut arriver à établir des connexions pour avoir un collectif fort.

Il faut aussi se laisser le temps pour que le groupe puisse digérer la descente en Ligue 2. C’est toujours un coup d’arrêt et une grosse déception pour les joueurs. J’espère de tout cœur que nous arriverons à retrouver cet équilibre, cet allant et cet enthousiasme des années passées.

Votre statut d’ancien joueur est-il un avantage aujourd’hui ?

J’ai eu une carrière de joueur modeste. J’ai évolué dans le championnat National pendant dix ans. J’ai le sentiment que ces années-là étaient une préparation pour mon métier d’entraîneur. Pour être honnête, je prends beaucoup plus de plaisir en entraînant qu’en jouant. C’est un métier qui demande d’être tourné vers les autres, quand on est joueur on est plus tourné vers soi-même.


PLUS D’INFOS
nimes-olympique.com

« Il est important de mettre de la joie dans le vestiaire pour retrouver de l’enthousiasme dans le groupe et sur le terrain. »

Quel est votre sentiment après votre nomination au poste d’entraineur ?

Je suis très heureux d’avoir la responsabilité de l’équipe première du Nîmes Olympique. Pour moi, c’est un club qui représente beaucoup de choses, avec une vraie identité. Peu importe le palmarès, il existe un lien très fort entre le club et la ville. On sent vraiment une passion et une attente.

Comment définiriez-vous le jeu « à la nîmoise » ?

Je ne parlerai pas de jeu mais d’état d’esprit, de valeurs et de mentalité. La « grinta » nîmoise, c’est quelque chose qui parle à tous les supporters aux Costières. Ils veulent du jeu vers l’avant, de la verticalité et des prises de risque. On va tout faire pour leur donner du beau spectacle sur cette seconde partie de saison.

Quelle est votre philosophie de jeu ?

J’aime avoir une équipe avec une bonne possession de balle, capable de se projeter rapidement. Je m’identifie à des entraîneurs qui proposent un jeu offensif même si l’animation défensive est capitale pour gagner des matchs. J’insiste plus sur les attitudes et les postures qu’on doit prendre en tant qu’équipe plutôt que sur l’aspect purement tactique.

Comment jugez-vous votre effectif ?

Sur le plan individuel, il y a beaucoup de qualités techniques. Nous avons des joueurs très à l’aise avec le ballon. Maintenant, il faut arriver à établir des connexions pour avoir un collectif fort. Il faut aussi se laisser le temps pour que le groupe puisse digérer la descente en Ligue 2. C’est toujours un coup d’arrêt et une grosse déception pour les joueurs. J’espère de tout cœur que nous arriverons à retrouver cet équilibre, cet allant et cet enthousiasme des années passées.

Votre statut d’ancien joueur est-il un avantage aujourd’hui ?

J’ai eu une carrière de joueur modeste. J’ai évolué dans le championnat National pendant dix ans. J’ai le sentiment que ces années-là étaient une préparation pour mon métier d’entraîneur. Pour être honnête, je prends beaucoup plus de plaisir en entraînant qu’en jouant. C’est un métier qui demande d’être tourné vers les autres, quand on est joueur on est plus tourné vers soi-même.


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« Il est important de mettre de la joie dans le vestiaire pour retrouver de l’enthousiasme dans le groupe et sur le terrain. »
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