Passeport, carte d’identité, mariage, PACS, naissance, décès, reconnaissance, PMA, changement de patronyme, inscription à la cantine ou à la garderie… Ces démarches et actes officiels nécessitent la plupart du temps une présence physique du demandeur ou du déclarant, bien que les rendez-vous se prennent en ligne. Des formalités que la mairie accomplit pour le compte de l’État et dont elle ne maîtrise pas les contraintes réglementaires ni les évolutions. À Nîmes, ce sont six centres administratifs et mairies annexes qui accueillent non seulement les Nîmois, mais aussi les habitants des villages de l’agglomération voire de l’Occitanie, pour les passeports et cartes d’identité. Ces différents pôles : état civil, cimetières, accueils administratifs, sont regroupés au sein de la Direction population et citoyenneté, qui gère également le standard téléphonique, le courrier, les enquêtes administratives ou encore les objets trouvés.

Des incivilités croissantes

C’est un phénomène en forte hausse depuis le début de la crise sanitaire et son corollaire de défiance à l’égard de toute institution : des rendez-vous qui ne sont pas honorés (y compris le jour J du mariage)aux agressions verbales voire physiques, tout un éventail de comportements discourtois voire transgressifs est constaté. À tel point qu’une convention a été mise en place avec les forces de l’ordre pour faciliter le dépôt de plainte. Les agents d’accueil, actifs dans l’optimisation de la relation à l’usager, ont été formés à la gestion des situations difficiles et à la qualité de l’accueil. Et pour enfoncer le clou, et les soutenir, la Ville lance une campagne « choc » de sensibilisation sur tous ses accueils et panneaux d’affichage.