Comment en êtes-vous arrivé à faire de la coiffure ?

J’y suis arrivé par hasard. Je rêvais depuis tout petit d’être comédien. L’idée d’avoir un métier manuel ou artistique était aussi important pour moi. Les premiers mois ont été difficiles en école de coiffure. Puis j’ai eu la chance de rencontrer Juan, coiffeur nîmois, qui m’a donné le goût du métier, avec un oeil différent, plus artistique.

Vous êtes très demandé pour participer à des festivals puisque la coiffure, ce sont aussi des shows artistiques. C’est un aspect important pour vous ?

Lors d’un festival de coiffure, j’ai vu de grands coiffeurs performer et cela a été une révélation. J’ai compris qu’il était possible d’être coiffeur et de faire de la scène. Je me suis dit : « J’ai trouvé ce que je veux faire. » Je peux allier tout ce qui m’anime : la création, le contact avec le public, le partage et raconter des histoires aux gens.

Vous avez coiffé Adriana Karembeu ou Charles Aznavour. Comment devienton « coiffeur de stars » ?

Tout ça c’est grâce aux rencontres que j’ai pu faire et les directions que j’ai pu prendre. Comme dans le stylisme, il faut savoir rester à l’écoute de ce qui se passe et de ce qui se fait. Surtout, il ne faut rien laisser au hasard et ne pas avoir peur de se mettre en danger. « Coiffeur de stars » est un cercle fermé. Nous ne sommes pas nombreux et on se connaît tous. Il faut savoir rentrer dans cemilieu par la fenêtre si la porte est fermée. C’est ce que j’ai fait.