L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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Pour que

voguent les volques !

Pour que
voguent les volques !

La 2e édition du jeune festival de musique de chambre attend les spectateurs toutes générations et tous styles confondus du 8 au 12 décembre, dans six lieux emblématiques dont le Pont du Gard. Ce rendez-vous unique s’est posé tel un oiseau rare à Nîmes depuis plus d’un an avec une véritable mission de colibri.

« Un festival de musique de chambre international et un événement musical inédit, citoyen et social » : cette étonnante hybridation résume explicitement les deux piliers du jeune festival qui fait sortir la musique de chambre des représentations et des codes classiques pour aller à la rencontre de tous les publics.

À la rencontre du festival Les Volques

À l’origine et aux manettes des Volques, un trio discret et talentueux formé du chef d’orchestre François-Xavier Roth, de l’altiste Carole Roth-Dauphin – en couple à la scène comme à la ville – et de Pascale Berthelot, pianiste concertiste, membre du conservatoire de Nîmes. François-Xavier Roth et Carole Roth œuvrent au sein de l’orchestre Les Siècles qui sillonne le monde entier. Après une longue vie à Paris, ils ont choisi de s’établir à Nîmes il y a six ans. Carole Roth et Pascale Berthelot partagent le même engagement concret pour la transmission, la pédagogie et la pratique hors les murs depuis leur rencontre au Conservatoire de Lyon. « J’avais envie de m’investir et d’inscrire un événement dans la ville, déclare Carole Roth. Nous avons constaté qu’il existait une demande, et c’est parti de là. Lors de la première édition, en octobre 2020, malgré la pandémie, toutes les places sont parties très vite. » En effet, le festival s’est soldé par un véritable succès, ayant réuni près d’un millier de spectateurs en quatre jours.

Entre exigence et ouverture sociale

Le festival met en lumière deux compositeurs exclusivement : un parti pris audacieux. Un compositeur actuel d’exception ainsi qu’un grand virtuose du passé. Cette année, Helmut Lachenmann a choisi Franz Schubert pour partager l’affiche.

Toutefois, ce n’est pas parce qu’il est pointu que le festival s’adresse à un public de niche, bien au contraire ! Il est ouvert à toutes et tous, que l’on soit jeune ou plus âgé. Avant chaque concert, Corinne Schneider et Patrick Hahn, deux spécialistes musicologues, préparent le public avec quelques clefs d’écoute. Il est aussi possible d’aller à la rencontre des artistes et personnalités du monde de la musique.

Au plus près des quartiers et des talents

Les publics a priori les plus éloignés ont déjà eu l’occasion de rencontrer la « petite musique » des Volques. Le festival s’est en effet rendu en 2021 dans les écoles et les centres sociaux de tous les quartiers en organisant des concerts participatifs, ouverts aux familles. Enfin, le festival initie « Générations Volques », un soutien aux jeunes générations de musiciens en devenir en leur offrant l’opportunité de se produire en concert lors du festival. Comme le souligne François-Xavier Roth, président des Volques : « En ces temps si difficiles pour les jeunes artistes, aider, soutenir, encourager la nouvelle génération de musiciens, c’est contribuer à faire changer les choses ! »


POUR EN SAVOIR PLUS 
Théâtre de Nîmes :
04 66 36 65 10
theatredenimes.com

Du « hip hop violon », c’est possible et c’est très beau ! Prestation improvisée au Chemin Bas d’Avignon à voir dans Violin, sur Youtube, association Stand Hop.

DEMANDEZ LE PROGRAMME !

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• Clap d’ouverture le mercredi 8 décembre, à 18h30 au Spot
• 5 jours
• 12 concerts
• 6 lieux emblématiques : Théâtre de Nîmes – Carré d’Art – Le Spot – Musée de la Romanité – Musée des Beaux-Arts + Pont du Gard
• Clôture le dimanche 12

Carole Roth,

directrice artistique du festival Les Volques.

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Pourquoi avoir choisi le nom « Les Volques » ?

Je cherchais un nom qui se rattache à Nîmes et à ses pierres. Les Volques renvoient aux origines de la cité romaine. Ce peuple du Danube a fondé Nîmes pour en faire sa capitale. Notre festival a la vocation de s’inscrire dans la cité et de jouer dans ses murs.

Quel souvenir marquant en 2021 ?

Cet été à Chemin Bas. Des danseurs de hip-hop étaient invités à se produire après nous, et ils se sont entraînés en attendant sur notre musique. L’un d’entre eux a repris un morceau et en a fait une version électronique, sur lequel il a monté un clip génial de 5 minutes ! On va donc collaborer cette année !

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