Afin de commémorer le trentième anniversaire de la disparition de l’illustre matador nîmois Nimeño ll, le public était appelé à se rassembler ce jeudi 25 novembre, sur le parvis des Arènes.
En présence de Monsieur le Maire, de Frédéric Pastor, délégué à la Tauromachie et aux Traditions locales, de nombreux élus municipaux et de la famille du torero, la Ville de Nîmes a souhaité rendre hommage à Nimeño II ce jeudi 25 novembre à midi sur le parvis des Arènes, tout près d’une des photos où on le voit embrassant son frère, Alain Montcouquiol, à qui il bride un toro le jour de son alternative dans les arènes de Nîmes, le 28 mai 1977. Pour quelques jours encore, il est possible d’admirer les quatorze photos en noir et blanc de Nimeño II accrochées sur les grilles de l’amphithéâtre. Elles sont l’œuvre des photographes Michel Pradel et Lucien Clergue, témoins privilégiés de la carrière du torero nîmois.
« D’un grand charisme, doté d’importantes facultés physiques et techniques, de qualités humaines indéniables, Christian Montcouquiol dit « Nimeño II » aura laissé un souvenir impérissable chez ceux qui ont eu la chance de le voir toréer. Il reste aujourd’hui encore l’une des principales « figura » de Nîmes » explique Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes.
Et jusqu’à la fin du mois de novembre, le musée des Cultures taurines rend aussi hommage au matador nîmois, disparu il y a trente ans. Sa première épée, son costume d’alternative, des photos, des vidéos, des œuvres d’art, sa guitare ou sa chapelle portative avec la photo de ses enfants… Sophie, sa fille, est très touchée par l’exposition pour laquelle elle a prêté des objets, qui pourraient être prochainement déposés au musée. « C’est aussi important pour nos enfants », poursuit la jeune femme, pour qui cette histoire appartient au « patrimoine culturel » de la ville de Nîmes.
« Tout le monde connaît le torero, mais moins l’homme », poursuit Gilles Raoux, qui a travaillé avec la famille pour cette exposition inédite. « Tout le monde a adhéré au projet et j’ai cherché d’autres prêteurs qui ont des costumes ou du matériel », explique-t-il. Ainsi se dessine le portrait d’un hommage « d’une humilité extraordinaire et d’une passion exemplaire ».
Musée des Cultures Taurines Henriette et Claude Viallat
6 rue Alexandre-Ducros, ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h