L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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Le beau jardin d’Hadda Ouahadi

Cette bouillonnante habitante du Chemin Bas d’Avignon entretient un jardin prolifique en plein coeur de la cité.

Le jardin de l’association a été équipé d’un nichoir fabriqué et installé par les services municipaux le 14 octobre.

IL Y A DEUX ANS, À L’INITIATIVE DU CENTRE ANDRÉ MALRAUX,

un jardin géré par les habitants voit le jour sur le square Paul Tondut. L’association Notre beau jardin est créée avec un groupe de passionnés, dont Hadda et sa mère, pour le garnir, l’entretenir et le faire prendre racine au milieu du béton. Un véritable pari dans ce secteur urbain où les enfants ignorent souvent l’art de faire pousser des plantes et des auxiliaires du jardin. Au fil des mois, le jardin fait des émules, attire les curieux, s’embellit avec l’aide des jeunes et des enfants du quartier à travers des ateliers de création et de sensibilisation. Une cinquantaine de personnes participent à ses activités, médiatisées sur les réseaux sociaux au point d’attirer l’intérêt d’un Lunévillois ou d’un apiculteur parisien. Ouvert les mercredi, samedi et dimanche en accueil libre, à partir de 9h, il est un véritable lieu d’apprentissage et de sensibilisation à l’environnement. On peut y planter ses graines, cueillir une tomate ou une herbe aromatique, discuter compost, pollinisateurs, bêcher, peindre un nichoir en compagnie des quatre bénévoles présents avec constance.

« Nous avons la chance dans le Sud de bénéficier de trois saisons de vie au jardin. Un atout supplémentaire pour notre action pédagogique. »

Hadda Ouahadi
présidente de l’association Notre beau jardin

Jardinage et générosité
SJeune femme énergique de 44 ans, maman de deux adolescents, Hadda transmet cette passion qu’elle tient en héritage de sa famille, une source inépuisable d’inspiration : sa maman, qui a effectué une formation au lycée de Rodilhan, est familière des travaux agricoles et lui a transmis très tôt le contact, la compréhension et la simplicité de la terre. Un goût hérité aussi de son grand-père paysan, qui produit des miracles dans les terres arides sahariennes. C’est avec pédagogie et enthousiasme qu’elle sème tout autant des graines dans ce lopin de terre que des liens avec les habitants qui ont appris à respecter ce lieu. Une petite révolution verte dans le quartier.

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