Votre livre aborde le thème du déterminisme social. À qui s’adresse-t-il ? Et pourquoi cette volonté de partager votre expérience ? 

Lorsqu’on arrive à un certain âge, on se doit de faire un point sur ce que l’on a construit, de regarder dans le rétroviseur. Il est essentiel de pouvoir transmettre des clés, des outils et des anecdotes pour que chacun puisse s’en saisir, notamment les jeunes. Il faut continuer à croire
que tout est toujours possible, quelles que soient les
cartes qu’on vous a distribuées à votre naissance.

Dans ce livre, vous prenez en exemple votre histoire, d’une enfance au Chemin Bas d’Avignon à acteur incontournable du monde du sport. Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

Avec du recul, je suis très étonné et très satisfait. Lorsqu’on est dans l’action en permanence, il faut prendre le temps de s’arrêter volontairement, et c’est que j’ai fait avec ce livre. C’est important pour ne pas oublier d’où l’on vient et d’autre part pour voir le chemin parcouru et celui qu’il nous reste à parcourir.

Avant même de prendre la présidence de l’USAM en 2012, vous aviez une histoire particulière avec ce club. Expliquez-nous…

L’histoire d’amour avec l’USAM, elle est dans mon sang, ce qui coule est véritablement du sang vert. J’aime passionnément ce club. J’ai été joueur de l’USAM jusqu’au niveau espoirs, qui était l’équivalent d’une D2. L’asthme m’a malheureusement bloqué à la porte du monde professionnel. Cela m’a aussi permis de choisir une autre voie, qui m’a plutôt réussi. En tout cas, je ne lâcherai jamais mon poste de président de l’USAM. Il est évident que l’histoire est magnifique et il y a encore beaucoup de choses à écrire.