L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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L’USAM
à la table des grands

En 2e Division il y a dix ans, le club de handball de la ville est devenu un acteur incontournable de la Liqui Moly StarLigue, où il compte s’installer durablement dans le Top 5 et viser rapidement une qualification en Ligue des Champions.

Choc des leaders entre l’USAM et le PSG, le 9 octobre dernier au Parnasse.

Depuis plusieurs années, à force de travail et de résultats prometteurs, l’USAM Nîmes Gard gravit un à un les échelons et fait aujourd’hui partie des clubs qui comptent dans le paysage du handball français.

Des ambitions fortes

« Le club ne cesse de se structurer. Nous présentons aujourd’hui le 5e budget de la StarLigue derrière le PSG, Nantes, Montpellier et Aix ; cela fait forcément naître des ambitions fortes, explique le président David Tebib, qui a repris le club il y a presque dix ans en 2e Division. La recette du succès ? Un travail de tous les instants, un recrutement malin où il faut agir plus vite que les autres et savoir oser (l’arrivée l’an dernier des Égyptiens Hesham ou Sanad, inconnus à l’époque, ou du vétéran champion olympique Michaël Guigou en témoignent), et une politique de formation affirmée pour « sortir » des joueurs du cru, à l’instar de Tom Poyet, Benjamin Gallego, Quentin Dupuy ou Julien Rebichon, le capitaine emblématique de l’équipe.

Deux derbys successifs face à Montpellier

En course dans toutes les compétitions, l’USAM aborde un mois de novembre charnière, qui en dira un peu plus sur ses réelles capacités. En championnat d’abord, où après la réception de Chambéry le 13 novembre, les joueurs de Franck Maurice se déplaceront à Créteil et Montpellier les 19 et 27 novembre.

En Coupe de la Ligue, ensuite, où ils retrouveront les Montpellierains le 10 novembre au Parnasse pour un derby bouillant, avec une place en demi-finale de la compétition à la clé. Et en Coupe d’Europe, enfin, où ils seront opposés successivement aux Portugais du Sporting CP (16 novembre), aux Suisses de Schaffhouse (23 novembre) et aux Hongrois de Tatabanya (30 novembre).
« Notre objectif est d’abord de sortir à nouveau de cette phase de groupe et de nous qualifier pour les huitièmes de finale au printemps, reprend David Tebib. Aller chercher une place en quarts parmi les huit meilleures équipes de l’EHF European League serait déjà une vraie performance. »
En attendant la Ligue des Champions ? « On en rêve tous ! On a un public tellement formidable au Parnasse Infernal qu’on voudrait pouvoir lui offrir la plus belle Coupe d’Europe. Le public nîmois ne demande qu’à retrouver la ferveur des années 80 où le club disputait la Coupe d’Europe avec des matchs épiques dans les arènes devant 10 000 spectateurs. »

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