L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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Rue Rouget de Lisle

Cette rue, à la pente raide, relie le Chemin du Mas-de-Balan à la place de la Révolution. Au fil du temps et malgré sa proximité avec le centre-ville, elle a conservé son allure de chemin de garrigue. Le quartier, dit des Bénédictins, a été sujet à de nombreuses fouilles archéologiques.

La rue correspond à l’un des anciens passages menant vers Alès et Anduze. Aux XVIIIe et XIXe siècles, les fabricants et artisans du textile cévenol arrivaient à Nîmes par ce chemin. Dans sa partie supérieure, la rue Rouget de Lisle est restée largement agricole au XIXe siècle, mais on voit alors s’y développer des mazets au sein de jardins. Cependant, il faut attendre les années 1920-1930 pour qu’on puisse parler d’une véritable urbanisation de la partie supérieure de la rue, une urbanisation qui continue de faire la part belle aux jardins. La rue allie le charme de la garrigue à la proximité du centre-ville, elle a gardé son tracé légèrement tortueux, la roche affleure toujours à la base des clôtures et on y retrouve une végétation d’amandiers et de cyprès.

Sources : Les Rues de Nîmes d’Aimat Serre – nemausensis.com

Des Bénédictins aux Villégiales

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Cet immeuble correspond au pavillon de plaisance édifié par M. Teissier, négociant en textile, qui devint ensuite seigneur de Marguerittes, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il échangea cette maison avec les Bénédictins de Nîmes qui y installèrent leur couvent en 1770. Le foyer Marie-Thérèse, destiné à l’accueil d’adolescents en difficulté, s’y installa par la suite. La façade sur rue avait été détruite lors d’un chantier d’agrandissement du foyer, mais à la suite de l’acquisition de l’immeuble par le groupe immobilier Les Villégiales, elle a été rebâtie dans l’esprit de la façade de la maison du XVIIIe siècle, connue grâce à une description détaillée de cette époque. La façade sur jardin qui était restée en l’état a pu également servir de modèle, on note la présence de masques de lions sur la corniche, inspirés par ceux de la corniche de la Maison Carrée.

MATTHIEU WILMAN-COURTEAU

Nîmois d’adoption depuis 2005, Matthieu est psychologue spécialisé dans la psychothérapie cognitive et comportementale. Il propose des thérapies selon les problématiques, les troubles et la sensibilité du patient. Il travaille aussi sur la gestion des émotions, la tolérance à la détresse, les difficultés relationnelles ou, de manière plus large, la connaissance de soi. Il passe la moitié de son temps dans le centre de thérapies et de soins de Rouget de Lisle. « J’aime venir dans ce quartier, je le trouve vivant et dynamique. La proximité avec les Jardins de la Fontaine et le centre-ville en fait un emplacement stratégique. »
06 26 74 21 12 – mawilmannc@gmail.com

GHISLAIN VINCENT

Basé à Nîmes, Ghislain est responsable de recherche archéologique à l’Inrap (Institut national de recherche archéologique préventive). Il a travaillé de janvier à juillet sur un chantier de fouilles situé dans la rue Rouget de Lisle. « Les archéologues n’étaient pas revenus dans le quartier depuis un certain temps. Nous sommes ici dans l’emprise de la ville gauloise, nous y avons découvert des vestiges d’habitations datant de la Prothohistoire (-7 av. J.-C.) et évoluant jusqu’à la fin du 1er siècle de notre ère, s’articulant de part et d’autre d’une voie pavée. C’est une découverte inédite pour le centre-ville de Nîmes. »
Inrap.fr

FABIEN PENCHINAT

Fabien est gérant de la société Les Villégiales, qui a installé son siège social dans l’immeuble des Bénédictins. Il connaît la rue et le quartier depuis toujours, puisqu’il a effectué ici une majeure partie de sa scolarité et y travaille aujourd’hui. Sa société œuvre étroitement avec la Ville de Nîmes et l’Inrap pour effectuer des fouilles préventives avant de lancer les chantiers. « Avant notre installation et avant de réhabiliter le bâtiment des Bénédictins, des fouilles ont été effectuées, une grande mosaïque a été retrouvée, elle est aujourd’hui exposée sur l’un des murs du Musée de la Romanité. »
Villegiales.fr

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