Notre territoire, avec 44 % de sa superficie couverte par des milieux boisés, est fortement exposé au risque incendie.
Chaque année, à partir du 15 juin et jusqu’au 15 septembre, il est strictement interdit de porter ou d’allumer du feu dans et jusqu’à une distance de 200 mètres des bois, forêts, landes, maquis, garrigues, plantations et reboisements. Cette interdiction d’emploi du feu sous toutes ses formes s’applique notamment à l’utilisation de barbecues, aux incinérations de végétaux, à l’organisation de feux d’artifice, au lâcher de lanternes volantes. Fumer ou jeter un mégot de cigarette est également interdit dans les espaces précités. En effet, 93% des départs de feu sont d’origine humaine. Ils peuvent être accidentels mais sont majoritairement issus de négligence ou de malveillance. Aussi, face au risque majeur que représente un feu de forêt et afin de protéger les citoyens, les biens et le milieu naturel, des contrôles sur le terrain sont diligentés par l’Office National des Forêts, la Direction Départementale des Territoires et de la Mer, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et la gendarmerie.
Les sanctions encourues en cas d’infraction
Il est rappelé que toute infraction à cette réglementation d’usage du feu est sanctionnée par une amende d’un montant de 135 €, et ce, même si aucun incendie n’a été déclenché. En cas d’incendie, celui-ci est pénalement qualifié suivant les circonstances volontaires ou involontaires, la nature des biens incendiés, les risques causés aux personnes et la gravité des dommages qui en résultent. Les peines encourues vont d’un an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende à la réclusion criminelle à perpétuité et 150 000€ d’amende. Les dommages et intérêts viennent se rajouter à ces amendes. Les tentatives d’incendie sont punissables au même titre que les incendies volontaires.
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