Malgré l’épidémie qui prive momentanément la Ville des clientèles étrangères (notamment transatlantiques et asiatiques), l’offre hôtelière nîmoise s’étoffe. Découvrez Vertigo, l’hôtel qui revisite le concept d’auberge de jeunesse.
De nouvelles propositions aux concepts novateurs pour séduire une clientèle diversifiée font leur apparition à Nîmes. C’est le cas de Vertigo, ouvert depuis le 9 juin boulevard Talabot, près de la gare Feuchères. Créé par le Nîmois Hervé Landa, ce nouveau concept d’auberge de jeunesse, déjà décliné à Marseille, cartonne en ciblant une clientèle jeune ou au pouvoir d’achat limité avide d’escales découvertes. Il est situé dans l’ancien Hôtel de Paris entièrement rénové à la demande de la Ville par la Société d’Aménagement Local Agate, qui reste propriétaire des lieux.
Parcourir le sud de la France sans se ruiner
« La France est très en retard sur l’offre d’hôtellerie jeunesse qui séduit beaucoup la clientèle étrangère. Avec Vertigo Marseille, nous pouvons désormais proposer deux étapes séduisantes pour des voyages dans le sud de la France, tandis qu’un autre hôtel de ce type devrait ouvrir à Montpellier l’année prochaine. » explique Geoffrey BOEHM, Directeur Hostel Vertigo Nîmes.
Magnifique rooftop
L’hôtel dispose de 16 chambres : 12 dortoirs de six lits, avec des chambres mixtes ou pour groupes (en attendant un brassage plus important permis par les conditions sanitaires). Chaque dortoir compte deux salles de bain, une salle de restauration commune. Offrant la possibilité de stocker ses aliments et de cuisiner sur place, l’hôtel propose également d’un bar accessible à tous et, cerise sur le gâteau, un superbe « rooftop » convivial à la vue imprenable. Accessible 24h/24 et bon marché (prix de la nuitée : entre 22 et 65 euros), Vertigo est commercialisé sur des plateformes spécialisées (Hostelworld.com) ou généralistes (comme Booking) mais aussi, via un partenariat, par l’office de tourisme. A la différence de l’auberge de jeunesse de la Cigale, accessible aux membres de la FUAJ, le petit déjeuner est en supplément.
La mairie à l’origine du projet
En 2015, alors que le triangle de la gare poursuit son réaménagement, la mairie missionne la Sat Agate sur ce dossier avec la consigne d’y créer une structure « utile en matière de développement touristique et d’attractivité ». L’immeuble , en état de ruine, est racheté pour 430 000 € puis entièrement rénové.