L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Après quatre ans de présidence à la tête de la Fondation Internationale des Monuments Romains de Nîmes, Georgina Dufoix souhaite se consacrer à des projets personnels. Jean-Paul Fournier a demandé à Didier Lauga, préfet du Gard durant cinq années à Nîmes, de lui succéder. Sa prise de fonction s’est déroulée ce matin au cours d’un comité executif. Interview : 

Quelles sont les circonstances qui vous ont conduit à ce poste ?
C’est une proposition que Jean-Paul Fournier m’a faite lorsque je suis venu prendre congé de lui, après avoir été cinq ans Préfet du Gard. C’est un très grand honneur pour moi qui suis bordelais, même si je réside à Nîmes désormais. Je mesure avec humilité l’ampleur de la fonction car je succède à une très grande personnalité, ancienne ministre et Nîmoise de naissance, Georgina Dufoix. Je reprends son crédo que je partage : il faut ancrer cette fondation dans le cœur des Nîmois. Notre chance de côtoyer des monuments uniques chaque jour est inouïe, on aurait presque tendance à l’oublier.

Quels vont être les premiers chantiers de votre présidence ?
Cette fondation a vocation à réunir des financements pour le chantier de restauration des Arènes notamment. Je vais d’abord écouter les acteurs de cette fondation et prendre le temps du constat, et aller à la rencontre des donateurs. J’ai fait une visite du chantier de l’Amphithéâtre, il reste encore beaucoup à faire. Il faut que les Nîmois comprennent qu’il y a encore un gros effort à mener.

Créée initialement suite aux épisodes d’inondation catastrophiques de 1988, la FIMRN, adossée à la Fondation de France, a été réactivée il y a quatre ans pour permettre à chacun de contribuer au financement du patrimoine nîmois. Grâce aux dons, la somme de 250 000€ a pu être remise à la Ville pour la restauration en cours des travées 58 à 11. Cette somme vient en complément des importants engagements de l’État, de la Région, du Département et de la Ville, pour un chantier de plus de 52 Millions d’euros. 240 000€ avaient pu être également remis en 2019 (200 000€ pour les travées 53 à 57 et 40 000€ pour les collections archéologiques du musée de la Romanité).