Ils ont conçu l’exposition
du Musée de la Romanité 

Si le Musée de la Romanité organise chaque année deux expositions temporaires, celle-ci est la première à avoir été réalisée en interne. Les équipes de la Conservation n’en sont pourtant pas à leur galop d’essai, elles organisaient déjà des expositions dans l’ancien musée archéologique. Mais c’est la première fois qu’elles disposent des avantages de cet équipement moderne et de sa force de frappe commerciale pour déployer une thématique jamais présentée en France et intimement liée à l’histoire antique de Nîmes.

Deux ans de préparation auront été nécessaires, sans compter l’épidémie qui a engendré un report. La conservatrice du Musée a au préalable défini le sujet du culte impérial qui éclaire particulièrement les collections nîmoises. Manuella, commissaire de l’exposition, a conçu le projet scientifique après une période de recherche puis elle a écrit le synopsis de l’exposition. Avec Cécile, co-commissaire scientifique, elles ont établi la liste des œuvres à emprunter en lien avec le Louvre et rédigé les textes de l’exposition. Manuella a coordonné la rédaction du catalogue réunissant plusieurs auteurs. Le Musée de la Romanité a en outre pris en charge la restauration de 60 œuvres, dont sept blocs de frise provenant de l’Augusteum de Nîmes et encore jamais présentés au public. Un scénographe a été engagé pour concevoir la mise en scène de l’exposition, et des entreprises ont ensuite été recrutées pour réaliser socles, cimaises, vitrines et mise en lumière. Gérard, responsable des collections et de la régie, s’est occupé des demandes de prêts, de l’acheminement logistique par des entreprises spécialisées, des conventions et assurances « clou à clou » tandis que Jean-Pascal a dirigé la conception et la réalisation des multimédias de l’exposition. Un programme de conférences et animations a été élaboré, en lien avec l’ambition scientifique de cet événement.