Ce samedi 12 juin, El Rafi confirme son alternative des les Arènes Nîmoise. Un jeune torero plein de promesse, qui ne laissera pas les aficionados de marbre. Retour sur le parcours d’un nîmois à la destinée toute tracée.
Rafael Raucoule ne pouvait pas avoir une autre destinée que celle de torero. Dès son plus jeune âge, il arpente les torils avec son grand-père, torilero, dans les Arènes nîmoises. Le petit Rafael ne vit que pour les toros. En 2010, il rejoint le Centre Français de Tauromachie. C’est sous l’apodo El Rafi qu’il fait ses débuts en novillada sans picador à Arles en septembre 2015. En février 2018, il est le premier torero français à remporter le prestigieux Bolsin de Ciudad Rodrigo (Salamanca). Un succès qui marque la fin de son parcours sans picador. A Nîmes, il remportera par deux fois le trophée de la Cape d’Or. En février 2020, alors qu’il débute sa dernière temporada de novillero, il réalise dans les arènes de la Flecha, près de Valladolid, son premier indulto de sa jeune carrière. Belle promesse de la tauromachie, El Rafi est devenu le 6 juin à Arles le 70 ème torero français. Aujourd’hui c’est à Nîmes, dans sa ville qu’il confirme son alternative. Avant de fouler le sable des Arènes, il répond à nos questions.
Comment vous êtes-vous préparé à devenir torero ?
J’ai passé une grande partie de l’hiver à Sanlucar de Barrameda en Espagne. J’ai fait beaucoup de tientas, de toreos de salon et je me suis astreint à faire de l’exercice physique tous les jours. J’ai eu aussi la chance de pouvoir toréer à Madrid et à Cordoue.
C’était important pour vous de confirmer votre alternative, aujourd’hui, à Nîmes ?
Oui bien sûr. Cela a beaucoup de sens pour moi par rapport à ma famille, à mon grand-père. C’est toujours un plaisir de toréer devant les siens. Mais pour moi le plus important reste la suite de ma carrière. Dans ce métier il faut toujours se remettre en question.