Comment s’est passée votre intégration et celle des nouvelles recrues cet été ?
On s’est tous super bien acclimaté. Dans le groupe il y a une très bonne ambiance et les anciens nous ont mis à l’aise dès le départ. On a la chance d’avoir des joueurs cadres qui connaissent bien le club donc, forcément, ça aide. Du point de vue de la ville, je m’y sens très bien. J’adore les Arènes de Nîmes. Cela fait quelques mois que je suis installé et je suis très content, je me sens comme chez moi.
Selon vous, quelles sont les qualités de cette équipe ?
Il y en a beaucoup. Déjà au niveau humain, on a un groupe vraiment solidaire. Tout le monde s’apprécie, il n’y a pas de « star ». On sent une vraie cohésion. On est capable de faire de belles choses sur le terrain, comme on le montre depuis
quelques mois. J’espère sincèrement qu’on ira chercher le maintien parce qu’on le mérite. On y croit.
Vous jouez en Ligue 1 depuis 2010. Est-ce que vous essayez d’amener votre expérience aux jeunes joueurs ?
Je suis arrivé dans le monde du football professionnel un peu par hasard, je n’étais pas forcément prédestiné à faire ce métier. Quand j’ai eu la chance de signer mon premier contrat, j’ai toujours apprécié les conseils des anciens.
Cela fait un peu plus de dix ans que je suis dans le football pro, les joueurs savent qu’ils peuvent compter sur moi. S’il y a des moments de doute ou de moins bien, j’essaie de les épauler et de tirer le meilleur d’eux.
Malgré les restrictions sanitaires et les stades vides, ressentez-vous l’engouement des supporters nîmois
pour leur club ?
Oui forcément. Pour le derby face à Montpellier lorsqu’on est arrivé au Stade des Costières, c’était incroyable. La foule et la ferveur qui se dégageaient… Je n’avais jamais vu ça de ma vie, j’en avais des frissons. Cela nous a amené une pression positive, ça nous a donné envie de nous surpasser sur le terrain. Je savais qu’à Nîmes il y avait beaucoup de ferveur autour du club et c’est pour ça aussi que j’ai signé ici, j’adore cette ambiance. Malheureusement en ce moment il y a une frustration de ne pas avoir les supporters avec nous en tribune, on sait qu’ils nous seraient d’une aide précieuse.
Jouer le maintien est une pression à laquelle vous êtes habitué ?
C’est vrai. Dans tous les clubs où je suis passé, que ce soit à Dijon ou à Toulouse, on s’est battu pour se maintenir. Cela ne change pas grand-chose à ce que j’ai vécu par le passé. Je pense que c’est une force de pouvoir compter sur moi à ce niveau-là. Je sais ce que sont les matchs à enjeux.
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