Copyright : Théâtre de Nîmes – Sandy Korzekwa
Puisque les théâtres nîmois ne peuvent pas accueillir de public, les artistes se déplacent directement dans les écoles. Le Périscope, Christian Liger et le Théâtre de Nîmes ont investi les cours de récréation ou les salles polyvalentes pour 2 spectacles destinés aux élèves.
Le théâtre Le Périscope célèbre les Arts de la Marionnettes au travers de représentations dans les écoles et de résidences d’artistes. Ce mois-ci, le théâtre situé au quartier Gambetta, aurait dû célébrer avec le public la Journée mondiale de la Marionnette. Malheureusement, la situation sanitaire actuelle ne l’a pas permis. Mais qu’à cela ne tienne, grâce au Théâtre Christian Liger, le spectacle Mon prof est un troll a été présenté dans deux écoles de Nîmes en version adaptée. Et tout au long du mois de Mars, les Arts de la Marionette sont à l’honneur. Le Périsccope recoit les compagnies Puppet Sporting Club, En votre compagnie et Conduite Interieure pour des temps de création, de recherche ou de reprise.
Mon prof est un troll est un conte punk et délirant trollement méchant, initialement co-accueilli avec le théâtre Christian Liger dans le cadre de la journée mondiale de la marionnette, il a été joué successivement dans les écoles Paul Marcellin et Edgar Taillades les 18 et 19 mars dernier sous une forme adaptée.
Du 23 au 26 mars le théâtre de Nîmes a proposé plusieurs représentations dans les des écoles de la ville : Gustave Courbet, Collège Les Oliviers, Jean d’Ormesson et André Chamson. Les spectacles ont été suivis de temps d’échanges entre les élèves et les comédiens.
10:10 est un spectacle qui porte un regard chorégraphique sur ce véritable laboratoire des relations humaines qu’est la cour de récréation. Dans ce microcosme, les enfants jouent, s’organisent, s’inventent, luttent ou se replient. L’espace grouille et fourmille d’actions, de sons et de sensations. En s’immergeant dans cet espace, Caroline Cornélis et ses interprètes interrogent la matière qui y est nichée. Spontanément, de nombreuses composantes de la cour de récréation apparaissent comme de précieux combustibles chorégraphiques : le jeu, les relations, les asymétries, l’anarchie relative, les enjeux de pouvoir et de domination, l’animalité qui se réveille parfois chez les enfants, dans les interactions qu’autorise ou qu’impose, la récréation. Avec 10:10, la chorégraphe prend appui sur cette réalité, concrète et familière, pour amener le spectateur à une expérience poétique et sensorielle.
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