L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Projets de mandat :
ce que 2021 nous réserve

Quand la ville se transforme

Rénovation urbaine : signature en vue

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Projets de mandat :
ce que 2021 nous réserve

Malgré l’épidémie, les projets de la municipalité élue en 2020 ont été mis sur la table sans retard. Groupes de travail et de pilotage en interne sont à pied d’œuvre pour définir les contours des dossiers naissants, tandis que ceux déjà initiés depuis plusieurs années entrent progressivement en phase opérationnelle, voire s’achèvent. Point d’étape sur les principales actions en cours ou à venir cette année.

photographie, tourisme, Nimes

Pour passer de l’esquisse à la réalisation et matérialiser une innovation urbaine, souvent, quelques années sont nécessaires : il faut au préalable identifier les besoins de la population, de son évolution démographique, puis s’engager dans la conception du projet en associant les publics cibles, comme par exemple le corps enseignant pour une nouvelle école. On étudie la disponibilité foncière du nouveau projet lorsqu’il s’agit de créer un nouvel équipement, une nouvelle voie, à plus forte raison un nouveau quartier. La feuille de route, une fois validée, fait l’objet, selon le futur site d’implantation, de demandes d’autorisations multiples auprès des services de l’État : des fouilles archéologiques peuvent être requises, des locaux ou terrains privés nécessiter une expropriation, les autorisations environnementales être complexes à obtenir si une espèce s’avère présente sur les lieux. Autant de facteurs qui expliquent l’apparente lente maturation des projets, qui, en réalité avancent.

Le Palais des Congrès, un fleuron d’architecture et d’attractivité

Inséré dans un nouveau quartier en partie piétonnisé et patrimonialement revalorisé, le Palais des Congrès prendra place en 2025 sur l’actuel parking de la Chambre de Commerce et d’Industrie et sur l’ancienne parcelle de la résidence Ruffi. Le projet sélectionné il y a un an à l’issue d’un concours international d’architecture est celui de l’agence Chabanne d’Aix-en-Provence et du danois Jan Ammendsen (agence 3XN). Équipé d’une salle plénière d’une capacité de 700 places, de salles de commission et d’espaces d’exposition et de restauration, ce bâtiment aux façades ondulantes fera écho au Musée de la Romanité tout proche dans un quartier repensé dans un esprit de piétonnisation et de places publiques. Où en est-on ? 

Après une phase d’échanges avec les concepteurs, l’avant-projet sommaire est validé et les études se poursuivent, jusqu’en 2022, date du lancement des appels d’offres. En attendant, d’ici juillet, le permis de construire devrait être déposé, tandis qu’une campagne de fouilles se déroulera sur le site à partir du deuxième semestre de l’année 2021. Quant au bâtiment de la Chambre de Commerce et d’Industrie, un appel à projets a été lancé en janvier pour trouver un opérateur susceptible de le transformer en un hôtel de trois à quatre étoiles. Cette offre hôtelière fonctionnera en complémentarité du Palais des Congrès, dans une logique d’hyper proximité pour les congressistes.

Le Palais des congrès ouvrira en 2025.

+ de 50
millions d’euros

d’investissements en 2021 (travaux neufs et projets).

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Quand la ville se transforme

Renforcer l’attractivité de notre cité, assurer la modernisation du cadre de vie, fluidifier et pacifier les mobilités, végétaliser, faciliter la ville au quotidien… : les grands projets traduisent l’ambition des objectifs poursuivis.

1,7 million d’euros sont consacrés cette année aux acquisitions des terrains du futur parc Jacques Chirac.

Dans le domaine du sport, l’année 2021 sonne le top départ pour trois projets majeurs. À commencer par l’extension du Parnasse, pour 22 millions d’euros, qui doit passer à 4000 places, et voir la construction d’une nouvelle façade : trois dossiers de candidature seront sélectionnés fin mars pour un choix définitif à l’automne. Les travaux pourraient commencer début 2023. Quant au vaste projet de reconstruction du Stade des Costières mené par le président du club de Nîmes et sa société Nemau, il va faire l’objet ce début d’année d’une concertation auprès de la population. Avant sa livraison en 2026, pour assurer la continuité des rencontres du club, la société Nemau va construire en 2023 un stade provisoire de 10 000 places, de l’autre côté de l’Autoroute près de Cap Costières. Une halle des sports dédiée à l’accueil des associations sportives sera construite par la Ville dans le même temps et à proximité : le projet définitif sera sélectionné fin mars ou début avril. Le temps d’une campagne de fouilles, les travaux pourront commencer en juillet 2022 pour une ouverture en septembre 2023.

Dans le domaine du patrimoine, la restauration des Arènes, vaste et colossal chantier de 54 millions d’euros sur 15 ans, a amorcé une nouvelle séquence de restauration sur les travées 58 à 01, qui devrait durer jusqu’à la fin de l’année avant de s’attacher aux travées 2 à 6 puis 7 à 11 d’ici 2023. Le chantier devrait se poursuivre jusqu’en 2028 voire 2034 si l’État accepte que soit reprise l’ensemble de la cavea (gradins antiques). La restauration des Jardins de la Fontaine est un projet de 11 M€ qui s’échelonnera sur une décennie : restauration du site, réhabilitation des bâtiments et du Temple de Diane, sont à l’étude. Si le schéma directeur est aujourd’hui terminé, la Ville attend prochainement la visite de l’inspecteur du patrimoine. Les abords des Jardins seront quant à eux entièrement requalifiés dès l’été puisque le chantier des quais sera terminé. Quant à la Maison Carrée, elle devrait bénéficier d’un nouvel éclairage cette année tandis que la cour de l’école des Beaux-Arts, dont le diagnostic est en cours, fera l’objet d’une étude de programmation pour une transformation en espace public en 2022 ou 2023.

Le Conservatoire à rayonnement départemental, actuellement dispersé sur plusieurs sites, doit déménager vers le bâtiment de la faculté des sciences aux Carmes. Ce dernier sera libre à compter de septembre 2023, car les étudiants devraient rejoindre le campus de Hoche une fois celui-ci agrandi (les travaux de l’université sont annoncés pour ce début d’année). Après avoir recueilli au cours d’un diagnostic les besoins des utilisateurs (élèves, professeurs), l’étude de faisabilité du nouveau conservatoire est attendue au printemps. La volonté de proposer les meilleures qualités acoustiques nécessitera des aménagements complexes des volumes intérieurs. Le projet devrait être arrêté début 2022, pour une livraison souhaitée en septembre 2025.

Pour une ville connectée à ses habitants

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Le FranceUne ville qui se transforme ne se résume pas à de grandes opérations spectaculaires : cela passe aussi par un rapport plus étroit à l’usager, à travers la prise en compte de ses besoins quotidiens et la facilitation de ses démarches grâce au développement des fonctionnalités de la Ville connectée : sur son appli Nîmes, la Ville va proposer des fonctionnalités supplémentaires (pistes cyclables, travaux en ville…) et une extension de ses zones de wifi gratuit sur l’Écusson.

Soutien de l’activité commerciale
en centre-ville :

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Alors que la ville envisage la mise en valeur des Halles dans une configuration plus ouverte sur l’extérieur, un diagnostic sur la situation commerciale du centre-ville sera lancé cette année.
En attendant, la Ville proposera le dispositif « Ma boutique à l’essai », afin d’accompagner de nouveaux commerçants dans leur création d’entreprise, d’ici la fin du premier semestre.

Nîmes, destination pour tous

La Ville a engagé une démarche pour obtenir le label « Destination pour tous », qui s’adresse aux personnes atteintes de handicap. Des opérations de mises aux normes d’accessibilité tant dans les bâtiments publics que sur les espaces extérieurs vont être conduites pour 5,5 M d’euros en 2021, en plus des 150 000 euros annuels consacrés à la mise aux normes de la voirie nîmoise.

Mobilités actives

Le plan vélo, c’est l’ambition de passer de 40 à 80 kilomètres de pistes cyclables d’ici 2030 pour un investissement de 8,2 millions d’euros. Ce schéma des modes actifs valorise toutes les mobilités qui font du bien à la santé et/ou à l’environnement (marche, vélo, trottinette…). Le premier coup de pédale a été donné fin 2019 : amélioration des continuités, apaisement et partage des voies de circulation entre différents usagers à travers la mise en place de zones trente favorisant ce développement. En témoignent celles du quai nord de la Fontaine et du quartier des Amoureux/Beausoleil. Sans oublier que tous les travaux neufs intègrent la dimension des modes actifs, comme ceux des quais de la Fontaine, le secteur du Puits de Roulle dont les travaux commencent et la future voie urbaine sud (travaux préparatoires cet automne). Alors que deux kilomètres de pistes prennent actuellement place sur le boulevard Allende jusqu’en mars, de nouveaux chantiers vont s’enchaîner entre les rues des Amoureux et S.Reinach. Enfin, d’autres quartiers pourraient bientôt passer en zone trente après concertation : ceux de Gambetta et des Marronniers sont ainsi envisagés.

La ville se végétalise

L’aspiration de la population à davantage de nature et d’espaces verts se satisfera cette année avec l’ouverture dès le printemps des aménagements du parc des Terres de Rouvière, initiés en juillet 2018 : tables de pique-nique, ombrières, chemins de promenade, parcours de santé, parcours VTT, modules sportifs et de musculation, sentier de randonnée et parkings seront à la disposition du public sur plus de 50 hectares. L’un s’achève, l’autre continue sa gestation : le futur parc Jacques Chirac, situé en cœur de ville, doit irriguer de verdure et d’espaces de détente le sud de la Ville, de la gare au boulevard périphérique d’ici 2025, et jusqu’au Bois des Noyers ensuite. Des procédures longues d’acquisition de terrains obligent à un peu de patience. 1,7 M d’euros sont prévus cette année pour y contribuer. Pendant ce temps, la municipalité travaille sur l’esquisse du projet avec le paysagiste, pour composer les possibilités de ces 14,5 ha et répondre aux besoins de toutes les générations. Cette année verra aussi la première plantation de la « Forêt des enfants » : plusieurs sites sont à l’étude pour cette opération qui consistera à planter autant d’arbres que d’enfants entrant au CP en septembre, soit environ 1 600. Des espèces favorisant la biodiversité et respectant l’éco-système local seront privilégiées. Enfin, les cours d’écoles vont progressivement se verdir pour mieux se « rafraîchir » : dès la rentrée de septembre, une école en testera le principe.

3,6 M€

pour la sécurisation de l’espace public (achats de caméras, recrutement de policiers municipaux, équipements de défense…)

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Le développement des pistes cyclables est une priorité de mandat.

Rénovation urbaine : signature en vue

La rénovation urbaine des quartiers prioritaires progressera cette année, se rapprochant des grands travaux qui verront le jour à partir de 2022 : alors que la signature officielle de l’acte 2 de la convention ANRU devrait intervenir d’ici fin mars, les opérations anticipées de programme se poursuivent.

photographie, tourisme, Nimes

Au Chemin-Bas d’Avignon Clos d’Orville, la reconstruction de l’école Léo Rousson veut appliquer les bonnes recettes du pôle Jean d’Ormesson et constitue un budget de près de 10 M€ subventionnés à 35 % par l’ANRU.

Seul bémol : la pandémie rend plus difficile la concertation des publics pourtant intrinsèque à ces projets. Les maisons de projets tentent de maintenir malgré tout le lien avec la population et restent ouvertes pour présenter les actions en cours et futures.

Au plus près des quartiers Ouest

À Pissevin-Valdegour, suite au dépôt du dossier d’utilité publique en novembre, sont attendues d’ici la fin de l’année les autorisations environnementales. Dès ce feu vert obtenu, de nombreuses opérations pourront démarrer : construction de la nouvelle ferme-école, démarrage du programme logements-commerces-maison médicale de la Porte des Arts, démolition des Angloros et de Trait d’Union… En 2021, le réaménagement de l’espace du Carrefour Market, actuellement en cours de démolition, en un lieu transitoire d’animation et en bassin de rétention devrait être achevé au printemps. En mai démarrera la rénovation des copropriétés situées au pied de la galerie Wagner, programmée dans un Plan de Sauvegarde, et le relogement des commerces de la galerie Wagner. Des jardins familiaux vont voir le jour à l’automne du côté de l’espace Vergnoles. Opération spectaculaire, la démolition du viaduc Puccini doit intervenir en fin d’année. La relocalisation du CROUS s’effectuera en 2023 sur la colline des moulins à vent de Saint-Césaire : les travaux de cette nouvelle construction ont commencé à l’automne dernier. Quant aux tours de Valdegour qui doivent faire l’objet de démolition (Jean Perrin et Avogadro), elles se vident petit à petit de leurs occupants relogés par Nîmes Métropole.

À l’Est, que du nouveau

Le quartier du Mas du Mingue connaît diverses évolutions : la démolition du collège Jules Vallès est en cours et sera suivie de celle de l’ancienne école Albert Camus. Sur ces terrains libérés mûrit actuellement un projet d’agriculture urbaine. Terminée également, la jolie montée piétonne et paysagée Joachim du Bellay qui dessert le pôle éducatif Jean d’Ormesson et sa médiathèque/Fab-lab. Ce mois-ci commence pour plusieurs mois l’aménagement du Square Montaigne conformément aux souhaits des habitants tandis que des travaux de rénovation du centre Jean Paulhan sont en cours. Une extension permettra d’y accueillir le Centre administratif municipal qui déménagera de la copropriété des Grillons où a démarré une opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH). La crèche quittera la copropriété pour rejoindre le programme d’Habitat du Gard Les Clos de Coutelle en 2022. Quelques garages du secteur Grillons devraient être démolis. Idem dans le secteur du Portal au Chemin-Bas d’Avignon sous réserve des assemblées générales des propriétaires. Le jardin associatif et familial Paul Tondu, créé en 2020, sera élargi, au vu de son succès actuel. En accord avec le club de football du quartier, le stade Pelatan, dont les dimensions sont actuellement discutées, devrait être rénové cette année.

Des écoles à la pointe

L’école Léo Rousson du secteur Clos d’Orville va bientôt se métamorphoser : rendez-vous à la rentrée de septembre 2023 pour profiter d’un nouvel équipement ouvert sur le quartier et mariant les usages, conçu comme un espace urbain de partage, avec terrain de sport accessible aux jeunes, bibliothèque, salles polyvalentes et associatives… Le pôle éducatif Jean d’Ormesson (ouvert il y a tout juste un an au Mas de Mingue) essaime là sa bonne expérience de co-construction avec les familles dans l’intérêt des enfants et de leur réussite scolaire. Pour l’heure, la concertation se poursuit parallèlement aux études techniques tandis que la maternelle de l’école Émile Gauzy et le centre du Mas Boulbon vont faire l’objet de travaux de rénovation, pour permettre l’accueil provisoire des élèves du Clos d’Orville en 2022-2023. À Pissevin aussi se dessine un nouveau groupe scolaire, près des Tours Messagers. La maternelle Paul Langevin vieillissante doit en effet connaître une démolition en 2026. Ce groupe qui accueillera élèves de maternelle et élémentaire doit être mis en chantier au préalable. Les enjeux de réussite éducative constitueront là aussi le fil rouge de la concertation.

Sur le chemin de la ligne T2 en centre-ville :

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Les travaux du tram’bus conduits par Nîmes Métropole vont prendre possession du Chemin-Bas d’Avignon à compter du mois de mai : les rues Jean Moulin, Félix Eboué, Pont de Justice vont commencer à voir leurs voiries et trottoirs se transformer, tandis que le décroûtage de la voirie, la refonte de l’éclairage et de la chaussée sont actuellement menés sur la première tranche qui s’étend de l’avenue Feuchères à l’avenue Bir Hakeim. Le Mas de Mingue sera ensuite concerné puisqu’il accueillera une station route de Courbessac.
La mise en service de la ligne est prévue en janvier 2023.
Enfin, n’oublions pas que le tram’bus amène dans son sillage
la possibilité de circuler en vélo en grande partie en site propre
sur ce nouvel axe centre-Est.

« Les gens sont impatients de voir enfin les chantiers se concrétiser, et je les comprends : la rénovation urbaine, c’est une opération multipartenariale très complexe, avec plus de 500 millions d’euros mobilisés. Il est impératif que cela démarre au plus vite. Si les gros chantiers arriveront plutôt début 2022, des aménagements et travaux d’urgence vont prendre forme dès cette année. »

Olivier Bonné,
conseiller municipal délégué au suivi de la rénovation urbaine

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« La Maison des projets vous accueille tous les jours au sein de la galerie Trait d’Union pour vous renseigner et vous présenter les projets urbains qui vont impacter les quartiers Pissevin et Valdegour. « 

Olivier Larochette,
chargé de co-construction NPNRU Pissevin-Valdegour

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À Pissevin, la démolition du viaduc Puccini devrait avoir lieu à la fin de l’année.

Plusieurs embellissements vont marquer encore cette année le changement au Mas de Mingue : après le stade synthétique, la montée Joachim du Bellay (notre photo), le square Montaigne apportera verdure et convivialité, l’Esplanade Ada Lovelace un point final aux abords du nouveau collège, tandis que le centre social se rénove et accueillera bientôt le centre administratif municipal.

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