Julien Rebichon, capitaine et ailier gauche de l’USAM Handball revient avec nous sur cette première partie de saison à l’occasion de la trêve internationale. Il évoque notamment les difficultés liées à la crise sanitaire, le parcours européen du club et la Coupe du monde de handball qui se déroule en ce mois de janvier.
À Nîmes, comme pour d’autres équipes,
la crise sanitaire touche directement aux effectifs. Comment ça se gère en interne ?
Bien sûr, c’est une difficulté supplémentaire pour nous comme pour les autres équipes. C’est les aléas de la saison, il faut réussir à composer avec de nombreux cas de Covid et des blessés. C’est d’autant plus difficile de préparer un match sans savoir quels joueurs vont être aptes à jouer.
La crise sanitaire implique des matchs à huis clos, sans public. Ça change quoi pour vous, en tant que joueurs ?
C’est un gros point négatif pour nous, surtout à Nîmes quand on connaît l’ambiance au Parnasse. On sait qu’on a un public qui nous pousse constamment, de vrais supporters. Ça nous motive à jouer tous les ballons à 100 % et à tout donner. C’est un public, qui dans les temps faibles, va nous faire remonter la tête. On doit réussir à faire abstraction de cette situation et être les plus performants possible sur le terrain. Le seul avantage, c’est qu’on entend tout ce qui se passe, d’un point de vue défensif, c’est plus facile de communiquer entre nous sur les combinaisons adverses.
Quels sont les qualités et les défauts de l’équipe au vu de cette première partie de saison ?
Je vais commencer par les faiblesses : je pense qu’on a des difficultés à enchainer les performances et plusieurs victoires consécutives. En première partie de saison, il y a eu deux matchs où on n’a pas montré grand-chose : contre Aix et Créteil. On a grillé quelques jokers dans notre course au TOP 5. Ceci dit, on a toujours notre destin entre les mains et on reste dans les clous pour réaliser les objectifs de la saison. Les points positifs, c’est qu’on a un groupe qui travaille bien, avec une forte cohésion. Malgré les absents, on arrive à faire des matchs intéressants comme on a pu le montrer en European League avec de jeunes joueurs qui peuvent montrer leur talent sur un match complet.
Nous sommes en pleine période de trêve hivernale. Est-ce que c’est un moment important pour remobiliser les troupes ?
Tout d’abord, ça permet à certains de souffler un peu et se reposer. On est quelques joueurs à avoir fait tous les matchs depuis le début de la saison. On profite de cette trêve pour bien repartir. On sait qu’une deuxième partie de saison c’est capital pour la suite, c’est un moment clef qu’il ne faut pas manquer. On peut partir sur une vague positive comme négative. On reprend le 9 février avec un match de Coupe d’Europe à domicile contre Presov, un match retour capital pour la suite de l’aventure européenne. Je suis assez confiant, car on travaille beaucoup. Pour certains joueurs c’est un peu différent, car il y a les Championnats du monde en Égypte du 13 au 31 janvier, on espère que les internationaux vont nous ramener des médailles.
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