L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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Ils restaurent les Arènes de Nîmes

« Ils », ou plutôt « elle » : Christine Lavergne, ingénieure-cheffe de projet municipal
au sein de la direction de la construction, orchestre depuis 8 ans l’une
des plus importantes opérations de restauration patrimoniale de France.

C’est l’agent de la Ville de Nîmes sans doute le plus médiatisé : TF1, RMC Découverte, Des Racines et des Ailes… toutes les caméras de France ou presque ont filmé ses yeux brillants d’enthousiasme pour notre amphithéâtre antique et son envie de partager l’émotion que suscite les moindres détails d’une telle entreprise. Depuis 2012, son rôle est de coordonner tous les acteurs de cette restauration hors-normes, dont la Ville est à l’initiative et maître d’ouvrage : lancement et suivi de l’accord-cadre, organisation des réunions de chantiers, appels d’offres, planification (pour pouvoir faire co-exister le chantier avec la vie des Arènes), analyse des rapports, suivi des fournisseurs, organisation de la base de vie et de la palissade font partie intégrante de ses missions.

« On ne peut qu’être très fière de participer à une entreprise de cette envergure, et humble face à la restauration d’un tel monument que l’on respecte dans chaque geste technique. »

Christine Lavergne

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Un chantier pas comme les autres

Ceci sous l’égide du ministère de la Culture et des services de la DRAC, principal co-financeur, qui encadre étroitement cette action. La restauration d’un monument historique nécessite en effet le respect de son histoire passée, de son archéologie, de son architecture et de ses usages au fil des siècles. Ainsi, le chantier est conduit par un architecte en chef des monuments historiques. C’est Michel Goutal qui est en charge de celui des Arènes. Il a établi un diagnostic précis de l’état sanitaire du monument puis a déterminé les actions à mener pour limiter les infiltrations d’eau qui se multiplient. Protéger et consolider l’édifice, assurer son étanchéité, remplacer ce qui est trop dégradé et enlever les croûtes noires sont les principales opérations menées, mobilisant de nombreux corps de métiers spécialisés et venant parfois de loin. Des archéologues chargés de relever toutes traces témoignant de l’origine des pierres suivent également chaque geste du chantier, recueillant de multiples données qui ont déjà permis de mieux connaître l’histoire des Arènes.

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