Les médiateurs numériques à la rescousse
Pas à l’aise avec les écrans ? Dans les espaces numériques de la Ville, les médiateurs vous guident pour accomplir vos démarches en ligne, vous forment et vous aident à surmonter toutes vos difficultés pour profiter des atouts créatifs et culturels des nouvelles technologies.
’est une mission en plein développement : les espaces numériques pallient les difficultés d’une population désemparée face à la généralisation galopante du numérique. Édition d’un devoir scolaire, création d’une boîte mail pour créer son profil CAF, de sécurité sociale ou fiscal, saisie d’une demande de logement, de permis de conduire, renouvellement de déclarations auprès de différents organismes constituent désormais leur quotidien. Idem au Centre Communal d’Action Sociale qui a renforcé son accompagnement en la matière auprès des publics fragiles comme des seniors.
Le B. A.-BA du net
Au carrefour de l’écrivain public, de l’assistant social et de l’enseignant informatique, les médiateurs numériques sont là aussi pour vous aider à dépasser votre appréhension de l’écran et devenir petit à petit autonome avec la technologie, en acquérant les bases. Écoute et compréhension sont leur devise. Le tout est de mettre en confiance la personne : si on sait lire et écrire, rien n’est insurmontable. En appui sur les consultations libres, ils organisent également des ateliers de formation à l’informatique. L’initiation aux arts numériques est un terrain d’expérimentation ludique qui a pour avantage de décrisper et démocratiser le numérique : pratiquée notamment dans les bibliothèques où l’accent est mis sur la formation multimédia et la création numérique, elle libère les internautes et les débutants de tout complexe et phobie.
« Nous sommes un peu les couteaux suisses pour tout ce qui relève du numérique et des nouvelles technologies auprès du public. »
Yohann Lauret,
médiateur numérique au centre Jean Paulhan
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INFOS
nimes.fr, Centre Communal d’Action Sociale, Centres Sociaux Culturels
et Sportifs, Bibliothèques Carré d’Art, Jean d’Ormesson et Marc Bernard