Rue des Marchands
Au Moyen Âge, cette rue historique de la ville était exclusivement fréquentée pour le commerce de tissus. Au fil du temps l’alimentation a fini par s’imposer sur l’habillement. En 1824, la commission de nomination propose de lui attribuer le nom de « rue de l’Épicerie », mais le conseil municipal tranchera pour la « rue des Marchands ».
À l’époque déjà, la rue partait de la place de la cathédrale et s’arrêtait à la rue de l’Arc de la Romaine (actuelle rue Auguste Pellet).
À partir de là, se trouvait le plan et le puits de la Grande Table, à l’embranchement de la rue du Chapitre. Ce puits était ouvert au public et fournissait l’eau potable. Au 18e siècle, il est recouvert de grandes dalles car il gêne la circulation mais il sera rouvert plusieurs fois lors des périodes de grandes sécheresses.
Un musée à ciel ouvert
La rue des marchands a les plus belles et les plus nombreuses façades Renaissance de la ville de Nîmes. Il suffit de lever les yeux pour comprendre le bout d’Histoire qui vit encore sur ces murs. Sur ces devantures, on retrouve une page de l’histoire de l’art avec une multitude d’éléments décoratifs inspirés de l’Antiquité gréco-latine.
Le passage du vieux Nîmes
Le passage du vieux Nîmes résulte d’une opération immobilière à travers des immeubles anciens. Un important travail de rénovation a permis d’établir une véritable galerie marchande et de créer des appartements en respectant voûtes, escaliers et balustrades des 17e et 18e siècles. On y retrouve des boutiques variées et des restaurants.
Source : Les Rues de Nîmes d’Aimat Serre /
Office de Tourisme de Nîmes.
LA PLACE AUX HERBES
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marché qui s’y tenait du Moyen Âge au 19e siècle : celui des herbes potagères, c’est-à-dire des fruits et des légumes. On peut encore apercevoir sur les murs de l’édifice religieux les trous qui accueillaient les poutres des auvents des commerçants et même les numéros de leurs emplacements gravés sur certaines pierres. Située au carrefour de six rues commerçantes, la place a été le théâtre de nombreux événements qui ont marqué notre histoire : les rois en visite y étaient reçus pour prier à la cathédrale, les Consuls y venaient en procession tous les premiers de l’an pour leur cérémonie d’installation, et c’est à quelques mètres de là, aux portes de l’évêché, qu’eut lieu l’un des affrontements les plus violents entre Catholiques et Protestants en 1567, la « Michelade ».
MIREILLE VINCENT
Bibliothécaire à Carré d’Art depuis 1999, Mireille est propriétaire d’un appartement depuis 15 ans, au dernier étage d’un immeuble datant du 19e siècle. Elle apprécie l’aspect historique de sa rue et la richesse de son architecture. Pour rien au monde Mireille ne quitterait le centre-ville de Nîmes, qu’elle considère comme un grand village.
KARLI PASTEL
Artiste-peintre de 52 ans, Karli est installée à Nîmes depuis 25 ans. Elle a ouvert cette galerie d’art en mars 2016, elle appartenait auparavant à José Pirès. Le travail de Karli s’articule autour du pastel et du papier abrasif, une technique unique qu’elle a développée au fil du temps et qui donne un aspect très réaliste à ses tableaux. Amoureuse de l’architecture nîmoise, on retrouve dans ses œuvres de nombreuses références aux rues et aux monuments de Nîmes.
L’ARBRE BLEU DE VAN GOGH
William Marcheval, 63 ans, est le nouveau propriétaire de cette boutique historique depuis 2017. La boutique a vu le jour en 1916, dans le même temps que les Beaux-Arts de Nîmes. Peintre et informaticien de profession, William était un client régulier de la boutique avant d’en devenir le gérant. L’idée de continuer l’activité initiale de ce commerce lui tenait à cœur. Van Gogh est un lieu où les artistes aiment venir et se rencontrer. Tous les mois, des expositions d’artistes locaux sont organisées.