Le service État Civil
Plongés dans l’intimité des Nîmois, les Officiers d’État Civil (OEC) enregistrent tous les actes de la naissance au décès, en passant par l’union et la désunion des habitants de la commune. Toutes et tous passent automatiquement, un jour ou l’autre, sous la souris et la plume des membres de son équipe où le professionnalisme se conjugue avec l’empathie.
Depuis que l’homme maîtrise l’écriture, il recense l’état civil de ses semblables, outil premier de gestion administrative. Au fil des millénaires, il a conservé et amélioré cet usage qui demeure aujourd’hui une mission régalienne des maires. Des actes d’état civil découle toute la vie administrative des individus : sécurité sociale, emploi, allocations familiales, impôts… sont conditionnés à cet enregistrement. La crise sanitaire a montré l’importance de ces services où convergent les déclarations de décès, permettant de mieux mesurer l’impact démographique de l’épidémie. « Nous n’avons pas connaissance de la cause du décès. Cette partie de l’acte est cachetée et l’original est envoyé à l’Agence Régionale de Santé, » précise la cheffe de service. Les familles endeuillées sont le plus souvent épargnées de cette démarche douloureuse établie avec les Pompes funèbres. Une trentaine de fois par an, quand le défunt n’a ni famille ni moyens, la Ville prend en charge les frais d’obsèques.
Le numérique se développe
La démographie nîmoise étant dynamique, le secteur naissance n’est pas en reste : déclarations de naissance et reconnaissances de paternité, préalables à la naissance et nécessaires pour les couples non mariés, sont traités en mairies centrales comme annexes. Suite au confinement, une hausse des naissances est probable en décembre et janvier prochains ! Attention, l’absence de déclaration entraîne un signalement au procureur. Côté mariages, la préparation exige là aussi rigueur et vérification. La suspicion de mariage blanc entraîne une procédure d’entretien particulière. Quant aux PACS, la grande salle sous arcade leur est dédiée pour rompre le côté peu solennel du guichet administratif.
Autant de missions qui imposent parfois la connaissance de langues étrangères, ou la venue d’un traducteur. « Pour l’allemand, l’anglais et l’espagnol, nous gérons. Nous avons même suivi une formation en langues des signes » précise Christelle. Le service fait aussi le bonheur des généalogistes qui peuvent consulter sur rendez-vous 100 ans d’archives, la transcription manuelle étant une obligation toujours en vigueur.
Contact : 04 66 76 70 01
« Si la dématérialisation des actes d’état civil s’accélère, nous n’en privilégions pas moins l’accompagnement humain à travers la qualité d’accueil et la proximité »
Christelle,
chef du service état civil-recensement-cimetières.
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