Chemin du pont des iles
Ce chemin part de la rue Christino-Garcia, près du boulevard Salvador Allende et passe non loin du grand domaine du Mas de Ville, appelé au 17e siècle Mas de la Boissonnette. Mas de Ville restant le nom du quartier aujourd’hui.
Le Chemin du Pont des Iles franchit ensuite l’autoroute et dessert le Mas de la Friande, au niveau de l’Hippodrome des Courbiers avant d’atteindre le Mas des Isles.
Ici se forme une patte d’oie : jusqu’à la fin des années 1990 une partie allait jusqu’à Bouillargues, l’autre dessert, encore aujourd’hui, le Mas de Peyre, puis le Mas de Polvélière, l’ancien fief accordé par Bernard Aton au chevalier Hugon au 8e siècle. Un troisième chemin va au Mas Coulon. Après le Mas de Polvelière le chemin passe par le Mas de Lacoste, ou de la Coste, signalé en 1380 sous la dénomination Mansus de Na Costa, voisin du Mas de la Costette, qui fut la demeure de l’ancien sénateur-maire Edgard Tailhade.
L’histoire moderne
Le Chemin du Pont des Iles est situé au sud du quartier Mas de Ville. Un quartier habité depuis peu et qui a vu fleurir des maisons individuelles et des résidences au début des années 1990. Aujourd’hui on y compte environ 2700 habitants. Très agréable pour les balades et propice aux loisirs sportifs en tout genre, le chemin abrite le gymnase du lycée Philippe Lamour, le Stade Kauffman, l’aire de jeux José-Castelo et le stade Raymond Pelissier. Verdoyant, ce quartier est aussi un coin de nature apprécié des sportifs, on y retrouve un grand jardin partagé appelé aussi jardin familial ou jardin du cheminot.
Source : Les Rue de Nîmes d’Aimat Serre /
Christian Cartoux, correspondant pour le Midi Libre.
LIEU ET PLACE DU RUGBY
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En 1952 le quartier du Mas de Ville était déjà le fief des amateurs de rugby avec le club Galia XIII nîmois qui évoluait au Stade Galia. L’équipe de France de Rugby à XIII avait même accueilli les néozélandais des Kiwis dans ce même stade. Le rugby à XV se démocratisant, le Racing Club Nîmois voit le jour en 1963. Le stade Galia sera détruit en 1968 pour laisser place au périphérique. Après quelques années sans stade, les passionnés de rugby militent pour imposer cette discipline à Nîmes : le stade du Mas de Ville est mis à leur disposition, et devient en 1978 le stade Kauffmann, en hommage au premier président du RCN.
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CLAUDINE & CHRISTIAN
Nouvellement membres du comité de quartier Mas de Ville, ce couple de retraités habite dans le chemin depuis 1990. Sinistrés pendant les inondations de 1988, ils ont été relogés dans des maisons en bois au style canadien, mis à disposition par la municipalité de l’époque. Installés depuis maintenant 30 ans, ils apprécient cette rue très fréquentée par les jeunes, les joggers et les amoureux de rugby.
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FRÉDÉRIC VERA GAZELEC SPORTING NIMOIS
Ancien coureur cycliste au haut niveau et salarié EDF, ce passionné de 53 ans est le président du club de football Gazelec depuis 1996. Il gère cette association historique, qui regroupe 210 licenciés et qui s’entraine au Stade Raymond Pellissier, depuis 1981. Créé en 1947, le Gazelec Sporting Nîmois est un club municipal qui travaille étroitement avec le Nîmes Olympique sur la détection des jeunes joueurs.
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MARC BANCHEREAU MENUISIER
Installé à Nîmes depuis 1984, cet angevin d’origine est âgé de 56 ans. Infatigable, il a toujours le plaisir de transmettre son métier à ses apprentis, un savoir-faire qui se perd au fil du temps. Son atelier et sa maison se situent à l’extrémité de la ville, dans un coin reculé. Une certaine distance avec l’agglomération nîmoise, au cœur de la nature et une tranquillité qu’il apprécie particulièrement.