L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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Des sources répertoriées

Des sources répertoriées

Le Collectif des sources a été fondé en 1999 par Giovanni Gareli,

qui n’a de cesse de valoriser cette ressource fondamentale en terre méridionale. Interpellé par le cumul des eaux provenant des garrigues lors des grandes inondations de 1988 et 2002, il reste convaincu que les sources souterraines, nombreuses dans le quartier Garrigues Nord, ont joué leur part. Ce collectif qui compte deux autres membres, Bruno Fadat et Raymond Martin, a recensé 93 sources dont 45 permanentes dans la garrigue nîmoise, et 24 dans le secteur Garrigues Nord. Implantée sur 10 000 hectares, soit 60 % du territoire de la commune, la garrigue présente de nombreux points d’eau entre 65 et 180 mètres d’altitude du fait de la nature karstique des sols : l’eau dissout le calcaire, formant des trous et galeries, facilitant les remontées hydrauliques. Près de la moitié de ces sources n’apparaissent qu’au cours d’épisodes pluvieux, passant parfois inaperçues en cas d’inondation auxquelles elles contribuent. Consultables sur internet, le recensement et la cartographie de ces sources précisent leurs coordonnées GPS, leur nature (intermittente ou pérenne), leurs altitude, géologie, intensité, si elles sont sur terrain privé ou public…
Une mine précieuse pour inviter chacun à les préserver. Le comité de quartier Russan Terres de rouvières souhaite ainsi valoriser celles situées dans le futur parc des Terres de Rouvières. À 90 ans, Giovanni a passé le flambeau à Bruno Fadat, grand spécialiste du quartier de Courbessac et de la pierre sèche, pour perpétuer la mémoire de l’art de vivre en garrigue.

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« Il est important que ce patrimoine rural, utilisé au temps des mazetiers, soit répertorié et entretenu. Il serait dommage que par ignorance, des sources soient détruites par des aménagements, comme ce fut le cas lors de la création de la RN 106 au Bois des Espeisses. Autrefois potables, ces sources sont malheureusement polluées, en raison des trop nombreuses fosses septiques qui ne sont pas aux normes dans les garrigues. »

Giovanni Gareli

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